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L?ÉDUCATION ORIENTÉE À L?OBÉISSANCE

 

 

ParGeorge Patterson

 

 

Copyright© 1976, 2004 et 2008 par George Patterson

Lapermission est donnée par l?auteur de reproduire librement
ce document. Veuillez en citer la source.


 

MATIÈRES

INTRODUCTION. 1

LE CHRIST EXIGE QU?ON TRAVAILLE AU SEIN D?UNE
CONGRÉGATION. 2

TROIS NIVEAUX D?AUTORITÉ POUR LES ACTIVITÉS
D?UNE CONGRÉGATION. 4

II LES ENTRAÎNEURS COMMUNIQUENT AVEC LES BERGERS 
DANS LE CHAMP. 5

III COMBINER LA DOCTRINE AVEC SES FONCTIONS
CORRESPONDANTES. 7

IV LAISSER LES CONGRÉGATIONS SE DÉVELOPPER
ET SE REPRODUIRE DE MANIÈRE NORMALE. 13

V LES OBJECTIFS ÉDUCATIFS DOIVENT ÊTRE RÉALISTES. 17

VI PERMETTRE UNE EXTENSION LIBRE DES CHAÃŽNES
DE FORMATION. 19

CENTRES D?EXTENSION POUR DE PETITS GROUPES
D?ÉTUDIANTS OUVRIERS. 22

VII TRAITER DU TRAVAIL PRATIQUE, LORS DES SESSIONS
AVEC  SES ÉTUDIANTS OUVRIERS. 27

CHARTRE DE PROGRÈS DES ACTIVITÉS ET DES ÉTUDES
CORRESPONDANTES POUR CONGRÉGATIONS. 28

ÉTAPES DU DÉVELOPPEMENT DE L?ÉDUCATION ORIENTÉE
À L?OBÉISSANCE. 29


INTRODUCTION

L?éducation orientée à l?obéissanceest provenu du Honduras où elle s?est développée dans le cadre d?un programmed?éducation décentralisée (Étée). Cet acronyme se compose comme suit :

Ét signifie Éducation théologiquequi se fait habituellement dans les séminaires et instituts bibliquesrésidentiels.

Éte signifie Éducation théologiquepar extension.

Étée signifie Éducationthéologique et évangélisation par extension.

Quelconque d?entre ces trois typesd?éducation théologique peuvent s?orienter à l?obéissance, pourvu qu?il établitson programme d?études sur les commandements du Seigneur Jésus-Christ (Mt28 : 18 à 20). La doctrine, la Bible, l?histoire d?église, et d?autres« sujets » ne constituent pas la base du cours d?étude. Plutôt, lespremiers objectifs éducatifs sont les commandements du Christ pour son égliseuniverselle. Cette priorité révolutionnera tranquillement un séminaire ou uninstitut biblique.

L?Éte apporte les études pastoralesà l?étudiant là où il est. Elle sert des gens qui ne peuvent quitter ni leursmaisons ni leurs emploies. Elle permet de relater leurs études à leur travailau sein d?une congrégation locale dans sa communauté, plutôt que dans laretraite à un séminaire résidentiel. Les manuels d?auto-instruction exigentmoins de temps passé en salle de classe, et plus de temps en étude privée.Toutefois, l?Éte vise principalement à instruire plutôt qu?à évangéliser ou àdémarrer de nouvelles congrégations.

L?Étée intègre l?évangélisation avecl?Éte. Elle vise principalement à édifier immédiatement les congrégations. Nousne définissons pas l?évangélisation comme « gagner des âmes » maiscomme la naissance et la croissance des congrégations, l?édification du corpsdu Christ. L?éducation et l?évangélisation combinées dans un même programme serenforcent puissamment. Les missionnaires pionniers emploient souvent uncertain genre de l?Éte, car l?implantation d?église doit être accompagnée d?unprogramme de formation pastoral.

Comment l?Institut bibliquedécentralisé du Honduras est-il parvenu à appliquer l?Étée ? Notreprogramme d?Éte, une fois intégré avec un autre « é »(évangélisation) s?est avéré être un outil efficace d?implantation de nouvellescongrégations et d?évangélisation des perdus. Cet élargissement de sa portéen?a pas affaibli sa capacité éducative comme certains ont prévu, mais l?aplutôt renforcée. Ce mariage heureux de l?éducation et de l?évangélisations?est épanoui pendant que nous orientions l?éducation vers l?obéissance. Et lesouvriers et les congrégations ont multiplié d?une manière inconnue à notreancien programme de Té (un institut biblique résidentiel traditionnel).

Le Seigneur Jésus-Christ n?exalteaucune méthode éducative particulière. Lui, il a enseigné par une large gammede moyens. Dieu ne bénit pas les méthodes. Il bénit plutôt l?obéissance despersonnes fidèles qui l?aime. Bien sûr, certains principes bibliquesd?enseignement permettent de faire plus de disciples marqués par leurobéissance.

Bien des congrégations valorisent le« corps » dans lequel tous les membres collaborent d?un espritd?unité. L?Étée applique ce même concept aux rapports entre les églises. Desaines relations entre les congrégations tendent à créer une« chaîne » d?extension permettant de faire reproduire descongrégations fille. Cette relation « Paul-Timothée » entre lesentraîneurs décentralisés et leurs étudiants édifie le corps localement etrégionalement, comme prévu en 2 Tim. 2 : 1 et 2. Cela permet unecroissance normale du corps.

L?Institut biblique décentralisé duHonduras a préparé cette explication du cours pastoral orienté à l?obéissance.Ces principes pourraient s?avérer utiles dans la formation de pasteur etl?implantation d?église dans d?autres régions. L?orientation à l?obéissancen?est pas qu?une méthode. C?est plutôt une manière de penser et d?agir enobéissance au Christ. Elle s?applique au séminaire résidentiel, comme àl?institut décentralisé, et à n?importe quelle église dont le pasteur forme un« Timothée » afin de multiplier son propre ministère. Si on commenceavec l?obéissance totale au Christ et se prolonge sans respect pour latradition, alors on arrive à quelques conditions définitives pour l?éducationthéologique, lesquelles font la base de l?esquisse de ce document.

 

Matières

 

LE CHRIST EXIGE QU?ONTRAVAILLE AU SEIN
D?UNE CONGRÉGATION

L?éducation qui est vraiment chrétiennedemande : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas àl’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. ». (Jac1 : 22). L?apôtre a dénoncé l?éducation qui ne mène qu?à l?étude passive.Bien des cours pastoraux traditionnels permettent une telle étude passive. Unétudiant qui est conditionné par trois ou quatre ans d?apprentissage de la Parole,principalement d?une façon passive, bien qu?il reçoive un diplôme, aura unementalité institutionnelle. Il traitera son église comme si c?était un petitinstitut biblique ; les membres resteront assis apprenant passivement.L?église, au lieu de servir en le corps sensible et créateur que Dieu avaitprévu, s?avérera passivement centrée sur son pasteur.

Lorsque les églises commencent àmultiplier sur un champ négligé, il y aura toujours un besoin pressant deformer beaucoup de nouveaux pasteurs. Ceci exige un changement. Bien desétablissements éducatifs chrétiens exigent de nos jours beaucoup plus detravail pratique pour complémenter les sujets enseignés. On renforce ladoctrine et la théorie avec des tâches dans le champ des églises. Ceci exigeplus d?obéissance, mais c?est toujours un programme d?études orienté à ladoctrine. La base doctrinale reste primordiale ; les tâches pratiques ysont ajoutées. Partons plus loin une étape. Pourquoi ne pas commencer avec letravail pratique, et puis ajouter la doctrine nécessaire pour permettre à unétudiant d?accomplir son travail ? Notez l?inversion. Le cours estmaintenant orienté à l?activité, mais il ne s?oriente toujours pasnécessairement à l?obéissance. Ce programme d?études serait ordonné fonctionnellement,étant adapté aux besoins de la formation sur le tas. Il pourrait bien servir àmobiliser rapidement un grand nombre d?ouvriers dans un champ en coursd?expansion. Mais nous devons aller plus loin, pour nous assurer que lesactivités se fassent dans l?obéissance au Christ dans un programme permanentd?éducation pastorale.

Les étudiant doivent effectuer leurstâches de travail pratiques dans l?obéissance directe au Christ, non pas auprofesseur. Ceci résout habituellement tout problème de manque de motivation.Nous ne distribuerons pas tout bonnement des tâches de service chrétien à faireau cours de la fin de semaine, ni affecter chaque étudiant à une église. Letravail pratique est plutôt une partie intégrale du cours pastoral. Nousdéveloppons notre programme en commençant par les commandements du Christ pourses églises. Nous déterminons les étapes nécessaires pour porter à son butl?Ordre Suprême du Christ de faire des disciples qui obéissent à tous sescommandements, là dans le secteur de notre responsabilité. Ses ordres forment l?épinedorsale de notre programme d?études. Les activités en congrégation qui sontnécessaires pour les achever font la squelette du cours.

La chair s?impose dans notre coursde formation pastoral tant que nous appliquons ces activités aux endroits, auxpersonnes et aux responsabilités spécifiques. Même si notre objectif généralest de former des hommes pour démarrer de nouvelles églises, notre objectifimmédiat sera de former Carlos pour démarrer une nouvelle église sur rue 7 cemois-ci. Notre objectif général peut être de préparer des hommes pourtémoigner ; notre objectif immédiat est que l?étudiant ouvrier Carlos aideses amis Roger, Juan et Ian à être des témoins cette fin de semaine. Unprogramme d?études orienté à l?obéissance exige que l?on vise desobjectifs immédiats notant des noms, des lieux et des dates.

Au c?ur du cours est notre amourpour le Seigneur Jésus-Christ. L?obéissance provenant de tout autre motifserait légalisme. Jésus a dit : « Si vous m?aimez, gardez mescommandements » (Jn 14 : 15). Cet amour doit être cultivé : nousdevons exhorter, encourager et reconnaître continuellement le travail de nosétudiants. L?étudiant ouvrier répond volontairement par son amour obéissantpour le Christ et son ?uvre. Nous ne devons pas exiger l?obéissance auxcommandements du Seigneur dans un esprit légaliste. L?étudiant ne travaille paspour le professeur, ni pour de bonnes marques ni pour obtenir un diplôme, maisparce qu?il aime édifier le corps du Christ.

Les professeurs traditionnels dethéologie focalisent sur l?étudiant. (Voir la Figure 1.) Leur objectif est del?instruire. Ils regardent rarement au delà de l?étudiant pour observer cequ?il fait. L?étudiant satisfait son professeur en écrivant de bons exposés,examens et sermons.

 

Figure1. Le professeur conventionnelregarde l?étudiant

L?entraîneur orienté à l?obéissanceregarde au delà de son étudiant, car il n?est satisfait que par un travailédifiant effectué dans le champ. (Voir la Figure 2.) Il ne se contente pas delui apprendre la Bible ; il cherche aussi à l?enseigner de manièrebiblique. Le processus éducatif inclut l?entraîneur, l?étudiant et lacongrégation dans laquelle il travaille. L?objectif éducatif n?est pas simplementd? instruire l?homme mais d?édifier sa congrégation. L?entraîneur regarde lacongrégation à travers son étudiant ouvrier qui est l?instrument de Dieu pouraider la congrégation à obéir à tous les ordres du Seigneur. Cet étudiantouvrier peut être pasteur ou assistant pasteur.

 

Figure2. L?entraîneur orienté àl?obéissance regarde l?étudiant ouvrier
comme membre du corps d?une église

Nous devons connaître lescommandements du Christ afin d?aider une église à leur obéir. La confusionabonde : un prédicateur exige que l?on baptise immédiatement, un autre ditd?attendre des mois ; certains insistent pour l?abstinence totale desboissons alcooliques, d?autres répondent qu?une telle demande serait unetyrannie non-biblique ; les églises se divisent sur des questions decostumes, de nourriture, de divertissement et de méthodes d?évangélisation. Lesavis humains déconcertent les chrétiens. Donc il faut distinguer (1) lescommandements néotestamentaire pour l?église, (2) les pratiques apostoliquesnon ordonnés, et (3) les traditions d?origine humaine.

 

Matières

 

TROIS NIVEAUX D?AUTORITÉ POUR LES ACTIVITÉS
D?UNE CONGRÉGATION

1.   COMMANDEMENTS DU NOUVEAU TESTAMENT

EXEMPLES : croire, repentir, baptiser,s?entraimer, se sanctifier, communier, prier, donner, évangéliser, instruireles croyants sur la Bible. L?Ancien Testament n?y figure pas, car on parle desactivités de l?église et non pas des lois antiques de l?Alliance avec l?Israëlantique.

AUTORITÉ : Ces commandements sont exigés (Mt28 : 18 à 20). Il ne faut nullement les interdire.

2.   PRATIQUES APOSTOLIQUES (non ordonnées)

EXEMPLES : Voyager à pied ou en bateau ;parler en langues étrangères ; baptiser immédiatement ; tenircommunalement les biens ; et maintes autres.

AUTORITÉ :On ne doit ni les exiger ni les interdire. (Le Christ seul a l?autoritéd?ordonner ce que l?on doit faire et ne doit pas faire dans ses congrégations.)

3.   TRADITIONS HUMAINES

EXEMPLES : L?école du dimanche ; lach?ur ; le pupitre ; le séminaire ; les invitations au public de« venir de l?avant » ou de « lever la main » pour accepterle Christ ; le sermon esquissé, la chandelle, le catéchisme pour candidatsbaptismaux ; l?ordination formelle ; le porter de la cravate aupupitre ; le refus de porter une cravate au pupitre ; lepupitre ; et maintes autres.

AUTORITÉ : On ne doit pas les exiger(Mat.15 : 1 à 9). On peut les interdire, s?ils gênent l?obéissance.La plupart des traditions sont bonnes. Elles deviennent mauvaises le moment oùelles gênent l?obéissance au Christ. Leur seule autorité divine provient d?unaccord volontaire des membres d?une congrégation d?adopter une pratiquequelconque (Mt 18 : 18 à 20). Une congrégation ne devrait pas imposer satradition sur d?autres. La plupart des traditions sont bonnes ; certainessont diaboliques.

Ces trois niveaux d?autorité pourune congrégation fournissent une base pour déterminer si l?on devrait exiger ouinterdire une pratique incertaine. Par exemple : célébrer le Repas duSeigneur est un commandement évident, universel et requis. Le célébrer fréquemmentdans les maisons était une pratique apostolique ni requise ni à interdit dansdes circonstances semblables. Le célébrer à 10h 45 dans une chapelle est unetradition d?origine humaine, une pratique sur laquelle un corps spécifiqued?église pourrait convenir.

On a un cours pastoral orienté àl?obéissance seulement si les objectifs éducatifs immédiats accomplissent lescommandements du Christ. Pour garantir une orientation permanente àl?obéissance l?on devrait assurer une coopération active des congrégations danslesquels servent ses étudiants.

 

Matières

 

II
LES ENTRAÃŽNEURS COMMUNIQUENT AVEC LES BERGERS
DANS LE CHAMP

Éphésiens1 : 17-23 met de lalumière sur le processus divin de l?éducation théologique : Dieu lui-mêmedonne à son peuple, en l?occurrence les membres de l?église d?Éphèse, un espritde sagesse et de révélation pour le connaître et pour savoir quel est son planpour eux. Il est la responsabilité de l?entraîneur d?aider son étudiant ouvrierà participer à ce processus éducatif divin. Ce qu?il étudie devraitcorrespondre aux activités de la congrégation où il travaille. On traite leséléments de la doctrine, de la Bible et de l?histoire d?église, au moment oùces sujets ont un rapport aux besoins des gens dont l?étudiant est responsable.Au lieu de diminuer l?importance de la doctrine et de la Bible dans leprogramme d?études orienté à l?obéissance, ces sujets s?acquirent uneimportance étonnamment nouvelle une fois reliés directement à la vie et auxactivités d?une congrégation grandissante. Ceci exige une communicationconstante entre l?entraîneur et les congrégations ; c?est le systèmenerveux de du cours pastoral.

La Figure 3 compare les deuxméthodes éducatives par rapport aux églises :

Figure3. Deux méthodes éducatives parrapport aux églises

Dans la formation pastorale parcommunication bidirectionnelle, l?étudiant ouvrier fait la navette entre sacongrégation et son entraîneur qui pourrait être un pasteur ou un anciend’église mère, ou bien à un instructeur dans un programme éducatif au servicedes églises. L?étudiant ouvrier rend compte de sa congrégation, de sonavancement et de ses besoins et ses occasions de servir. L?entraîneur, informéspar ce compte-rendu, fournit l?étudiant ouvrier avec des solutions, desmatériels et des instructions avec lesquels édifier sa congrégation.

Les bergers et les implanteursexpérimentés d?église dans le champ devraient informer leurs entraîneurs surles mesures que chaque étudiant devrait prendre prochainement. L?étudiant luiaussi, doit tenir son entraîneur au courant de ses besoins changeants. Unéducateur conçoit le large cours d?étude en vue des objectifs généraux et desbuts bibliques constants. Toutefois, il maintien une flexibilité qui permet dedéfinir des objectifs immédiats changeants, tant que les nouveaux croyants dansla congrégation de l?étudiant progressent. Dans une nouvelle congrégation, lesobjectifs immédiats sont plus évidents, car la congrégation commence simplementà mettre en pratique les activités ordonnées par le Christ, l?une aprèsl?autre. Dans une congrégation plus âgée, maintes besoins se font sentirnormalement, et l?étudiant ne devrait pas manquer d?occasion d?y appliquer sesdifférentes études. Tôt ou tard il devra appliquer la Parole entière de Dieu,ainsi que des exemples importants à partir de l?histoire d?église, desdoctrines essentielles et du travail pastoral.

Un séminaire qui se tientindépendant des congrégations ne pourrait guère gérer un programme d?étudesorienté à l?obéissance. L?établissement théologique doit se placer dans uneposition de coopération avec les congrégations. Chaque congrégation devraitincuber des bergers en coopération avec un séminaire résidentiel oudécentralisé. Le Christ a donné à l?église, non pas à un séminaire autonome, lepouvoir d?instruire son peuple (Mt 28 : 18 à 20). Le séminaire quifonctionne dans cette sphère d?autorité trouve que la congrégation est sa« salle de classe » la plus valable. Comme une loupe focalise lalumière du soleil sur un point, l?Esprit Saint emploie la congrégation pourintégrer différents éléments d?étude dans un programme intégré. L?Espritcoordonne les différents ministères dans un corps (Ep 4 : 1 à 16).

Les séminaires craignent êtrecommandés par les congrégations, qui craignent à leur tour être commandés parles séminaires. Le séminaire défend son indépendance au nom de la liberté del?enseignement, de l?érudition et de l?honnêteté intellectuelle. Il peut biendéfendre l?autorité de l?Écriture, mais ce n?est pas se soumettre à l?autoritéque le Christ donne à une congrégation, par laquelle Dieu lui-même instruit sonpeuple en matière de théologie. C’est n’est pas demander aux congrégations decommander le séminaire, ni le réciproque. Leur soupçon mutuel est apaisé seulementlorsque tous les deux se mettent d?accord pour partager le processus éducatif,chacun appréciant la contribution que fait l?autre par son propre ministère. Lefacteur décisif n?est pas la commande mais la communication qui permet decoordonner avec ses études le service rendu par l?étudiant ouvrier dans unecongrégation.

Cette communication bidirectionnelleentre le berger et l?éducateur est aussi essentielle que celle entre uncommandant militaire et ses entraîneurs. Pendant une longue campagne, on donneà plusieurs reprises aux troupes des instructions et orientations. Tant ilspassent d?un objectif à l?autre, ils sont ré-équipés pour leur prochainerencontre, que ce soit des radeaux en caoutchouc, des chaussures pour neige,des masques de gaz ou des armes antichar, selon les rapports des services derenseignements et les directives du commandant. L?étudiant pastoral peut ne pasdevoir apprendre à gonfler un radeau en caoutchouc, mais il devra savoirdiscipliner un membre désordonné d?une nouvelle congrégation. Pour ceci il abesoin d?un équipement spécial. Son entraîneur doit savoir quel est son travailet y relier ses études théoriques.

Dispenser un tel enseignement est undéfi ; il nous gâte pour la salle de classe conventionnelle. L?étudiant ouvrierdévore également ses études avec une ardeur rarement trouvée dans unétablissement traditionnel. Il obéit au Christ ! Tout comme un élémentd?une armée de conquête, il est responsable de sa partie du travail dans unecongrégation donnée.

Un général commandant n?enverraitpas ses unités militaires dans la bataille sous des officiers sortis d?uneacadémie militaire autonome qui ignoreraient ses ordres au nom de la liberté del?enseignement. Les entraîneurs militaires n?oseraient pas se protéger des réalitésd?un champ de bataille moderne ni concevoir à leur gré leur propre programmed?études de caractère traditionnel. Ils doivent plutôt employer lesinformations en provenance constante de la zone de combat et suivre les ordresde leur commandant.

L?éducateur chrétien, tout comme unstratège militaire qui se penche sur ses cartes, doit interpréter descommunications venues du champ, des espions « derrière les lignes »,et du général même, afin de mobiliser ses « troupes » pour l?avance.Lors des opérations militaires et de missionnaire le personnel dans le champsdoit rapporter sans interruption à ceux qui les dirigent, qui les entraîne ouqui les surveille. Leurs rapports sur les progrès et sur les besoins pressantsdéterminent les objectifs immédiats, car on travaille en obéissance à desordres généraux de son Commandant Suprême. Les objectifs éducatifs immédiatschangent d?une semaine à l?autre, selon les progrès et les besoins de ceux dontl?étudiant ouvrier est responsable.

 

Matières

 

III
COMBINER LA DOCTRINE AVEC SES FONCTIONS
CORRESPONDANTES

L?entraîneur doit permettre à sonétudiant de respecter les engagements pratiques de chaque doctrine. Nous n?yajoutons pas d?« application » : plutôt, nous approchons de ladoctrine en raison d?un désir primaire d?obéir au Christ. Les bergers devraientmobiliser tous les membres de la congrégation pour le service ; Éphésiens4 : 11 à 16 indique que les bergers sont sensés équiper les« saints » pour le ministère. L?Esprit Saint coordonne leurs différentsministères. La vérité théologique, correctement enseignée, motive chacun pourservir ensemble comme un corps. Mais elle ne peut ce faire alors que l?on l?adivisée en des sujets particuliers et en enseigne chacun séparément. On doitfaire le rapprochement des différentes vérités théologiques en les concentrantsur une activité congrégationnelle spécifique. La théologie systématiquecherche à relier logiquement des vérités divines, mais toujours en dehors deleur cadre normal. L?Esprit de Dieu met de la lumière sur ces vérités encoordonnant les différents ministères chez une congrégation grandissant. Ilintègre différents éléments de doctrine biblique, d?histoire et d?éducation dechrétien, etc., alors que l?on les applique aux vies des hommes, aux luttesavec le monde, aux philosophies contradictoires, à la politique et aux rapportshumains.

Comment notre étudiant peut-ilapprendre à harmoniser des apparents intérêts opposés dans sacongrégation ? Un ancien pastoral qui a un don de l?enseignements?intéresse aux détails de la doctrine biblique. Un autre ayant un don de laprophétie est préoccupé par une large gamme d?implications de la véritéthéologique pour les hommes en monde d?aujourd?hui : il interprètel?histoire d?église, du passé, du présent et de l?avenir, en vue d?exposer laposition et le devoir humain devant Dieu. Un autre, qui a un don d?exhortation,vise des objectifs pratiques ; il apprécie les livres sur la relationd?aide, sur l?évangélisation et sur la stratégie de mission. Un diacre ayant undon du service veut améliorer le culte et il recherche de meilleures hymnes delouange. Un autre volontaire est moniteur d?un groupe des garçons et anime desprojets communautaires ; son épouse fournit de la nourriture aux voisinsmalades. Alors, un berger ne saurait harmoniser ces différents intérêts etcapacités a partir d?une salle de classe ni de derrière un pupitre. Un bergerexpérimenté sait bien régir avec sagesse, unifiant ces ouvriers à manièrequ?ils obéissent au Christ ensemble en équipe. L?étudiant ouvrier, en observantcela, apprend comment l?Esprit de Dieu coordonne les différentes personnes, lesintérêts et les vérités dans le ministère au sein du corps du Christ harmonisépar l?Esprit Saint. Il découvre un facteur cohésif dans l?obéissance au Christmotivée par l?Esprit.

Comment peut-on intégrer dedifférentes études de sorte qu?elles contribuent à une activité commandée parle Christ ? (Voir la Figure 4.)

 

Figure4. Orienter les études auxcommandements du Christ

Relier la doctrine au devoir exigeun traitement au « vertical » de la doctrine. (Voir la Figure 5.) Oncommence par affirmer que Dieu est la source de toutes les vérités et detoute autorité. Ses attributs trouvent expression dans les décrets éternels deDieu le Père. Ces décrets furent effectués dans la création par Dieu le fils,dont l??uvre est appliqué à l?homme par l?Esprit Saint. L?homme y répond dansl?obéissance simple. On commence chez Dieu et finit chez l?homme. Élaborer lesétapes intermédiaires dans une application verticale fournit la teneur d?uneétude doctrinale. Toute étude systématique qui ne commence pas par Dieu ou nefinit pas par la réponse obéissante de l?homme fait défaut à l?idéal biblique.Elle ne pourrait vraiment contribuer aux activités exécutées par unecongrégation obéissante.

Un programme résidentiel d?éducationpourrait à peine exiger de chaque cours d?avoir son travail pratiquecorrespondant. Mais tenir des sessions concentrées sur le travail pratiquepermet d?adapter les études de l?étudiant à la croissance de sa congrégation.Celui qui enseigne ce travail pratique peut aider les autres professeurs àfaire les tâches qui s?avèrent utiles pour les besoins de chaque étudiant.

 

Figure5. Approche au vertical de ladoctrine

L?approche traditionnelle etanalytique de la doctrine se fait à l?« horizontal » et commencerarement par Dieu pour finir par le devoir de l?homme. Comme lesscholastiques médiévaux, elle regroupe des vérités doctrinales dans des catégoriesparallèles ou horizontales, comparant des idées semblables. Il ne touche ni leciel ni la terre. Les prophètes et les apôtres ont démontré commentenseigner : ils ont présenté la vérité théologique de manière à toucher lavie quotidienne des hommes d?une façon fâcheusement pratique. Jamais n?ont-ilsenseigné la doctrine à sa juste valeur.

Une autre manière d?illustrer leprocessus d?intégrer les différents sujets théologiques est de les comparer àl?antique manière dont les maçons ont construit des bâtiments (voir la Figure6). L?étudiant ouvrier n?apporte pas aux gens un approvisionnement de l?eau deplusieurs mois d?un seul trait (comparable à un exposé de chaque versetd?Ecclésiastes au cours de six mois). Il ne décharge pas dix tonnes de sable àleur milieu (comparable à une étude intensive de l?histoire d?église à partirde Paul jusqu?au présent). Il leur amène une gamme d?éléments, juste assez dechaque élément pour en faire un mur solide. Il leur fait continuer detravailler de une semaine à l?autre. Il leur fournit ce dont ils ont besoin àchaque étape du projet.

L?entraîneur dans un cours pastoralorienté à l?obéissance est responsable du progrès hebdomadaire de son étudiant.Il enseigne les mêmes matières générales que le professeur traditionnel deséminaire ou d?institut biblique, mais non pas dans le même ordre. Il donne àson étudiant ce dont il a besoin pour ses propres besoins changeants tant qu?ilse charge de plus en plus de responsabilité dans sa congrégation.

 

Figure6. Combiner plusieur élémentscorrespondant aux besoins

L?éducation théologiquetraditionnelle fait peu d?effort pour intégrer les différents sujets et leursapplications pratiques, en raison de la manière dont le programme d?études estarrangé. Notez les deux colonnes de la Table 1.

Table 1. APPROCHE TRADITIONNELLE DEL?ÉDUCATION

OBJECTIFS ÉDUCATIFS EN MATIÈRES SPÉCIFIQUES

COURS ET TEXTES CORRESPONDANT

Spiritualité

Spiritualité

Bible

Introduction

Ancien Testament

Nouveau Testament

Et cetera

Théologie

Théologie propre

Christologie

Sectes

Et cetera

Histoire d?église

Antique

Médiéval

Modern

?uvre pastorale

Éthique pastorale

Homilétique

Et cetera

Et cetera

 

Comment peut-on préparer des manuelsqui concentrent différents domaines d?étude sur une activité donnée ? Toutd?abord, nous devons détacher notre liste d?objectifs éducatifs de sa listecorrespondante parallèle de sujets et de manuels. Si les deux listessont parallèles, alors chaque cours ou texte tend à traiter seulement desobjectifs dans un domaine spécifique. L?éducation orientée à l?obéissance nepeut pas être illustrée graphiquement sans recours à un certain genre dematrice qui permet d?intégrer ce que l?étudiant apprend (le teneur) et ce qu?ilpratique (ses activités à l?endroit des gens pendant la semaine).

Si les sujets et les manuels setrouvent en parallèle avec les objectifs éducatifs ayant peu d?intégration dedifférents domaines d?étude, alors il reste impossible de combiner des sujetset des activités dans un ministère holistique. Essayons de mieux illustrer uneinterdépendance appropriée en traçant les deux listes (la teneur et lesactivités) sur une matrice, en redisant les sujets en termes d?activitéspréconisées par le Nouveau Testament. La Figure 7 en est un exemple, même sitrop abrégé pour être d?une utilité réelle.

On n?a vraiment pas besoin d?un telgraphique sinon pour visualiser l?intégration du concept. Un graphique précisexigerait trop de détails, de révisions constantes et d?additions. Lorsque nousavons essayé de préparer un tel graphique, il s?est gonflé à la taille d?uneporte et avérée difficile à manier. On peut mieux intégrer les études enclassant continuellement les objectifs, les besoins et les études selon leursactivités congrégationelles correspondantes. Un tel dossier, qu?il soit surpapier ou sur ordinateur, a besoin d?une chemise pour chaque activité. (Voir laFigure 8.) Cela permet qu?il se développer et qu?il soit mis à jour sansconfusion. Si vous écriviez un tel programme d?études, chaque chemise pourraitdevenir un manuel. Un tel manuel s?écrit lui-même tant que l?on continue declasser les informations significatives glanées des rapports des étudiants surles besoins de leur congrégation, y ajoutant une théorie appropriée lorsqu?onen fait la découverte.

Les professeurs résistent parfois àune façon si pratique d?étudier la doctrine et la pratique bibliques,particulièrement ceux conditionnées par les disciplines traditionnellesd?université. Ils n?apprécient pas la flexibilité exigée, à moins qu?ils aientle c?ur consacré et l?expérience d?un berger. Parfois les étudiants résistentégalement à une approche néotestamentaire si pratique. Cette résistanceprovient généralement des plus jeunes étudiants qui ne sont pas encore prêts àappliquer la Parole d?une manière pratique en servant un troupeau. Ilspréfèrent classer leurs notes dans leurs mémoire et cahiers, en vue d?uneapplication future. À quelques exceptions heureuses, nous avons constaté que laplupart des jeunes hommes préfèrent étudier et enseigner la pure théorie, d?unemanière nettement séparée du vrai travail pastoral à l?endroit des habitants dela communauté. Même lorsqu?ils ont essayé de travailler, ils ont souventconstaté qu?ils manquaient la maturité et le respect de la communauté dont ilsavaient besoin pour effectuer un travail pastoral sérieux, particulièrementchez les hommes mûrs. De tels jeunes étudiants ont besoin d?instruction, maisnon pas dans un cours orienté à l?obéissance destiné aux pasteurs.

 

Figure7. Combinaison des éléments de diverssujets

Les professeurs résistent parfois àune façon si pratique d?étudier la doctrine et la pratique bibliques,particulièrement ceux conditionnées par les disciplines traditionnellesd?université. Ils n?apprécient pas la flexibilité exigée, à moins qu?ils aientle c?ur consacré et l?expérience d?un berger. Parfois les étudiants résistentégalement à une approche néotestamentaire si pratique. Cette résistanceprovient généralement des plus jeunes étudiants qui ne sont pas encore prêts àappliquer la Parole d?une manière pratique dans un troupeau. Ils préfèrentclasser leurs notes dans leurs mémoire et cahiers, en vue d?une applicationfuture. À quelques exceptions heureuses, nous avons constaté que la plupart desjeunes hommes préfèrent étudier et enseigner la pure théorie, d?une manièrenettement séparée du vrai travail pastoral à l?endroit des habitants de la communauté.Même lorsqu?ils ont essayé de travailler, ils ont souvent constaté qu?ilsmanquaient la maturité et le respect de la communauté dont ils avaient besoinpour effectuer un travail pastoral sérieux, particulièrement auprès des hommesmûrs. De tels jeunes étudiants ont besoin d?instruction, mais non pas dans uncours orienté à l?obéissance destiné aux pasteurs.

 

Figure8. Classement selon les activitéscongrégationnelles

 

Matières

 

IV
LAISSER LES CONGRÉGATIONS SE DÉVELOPPER
ET SE REPRODUIRE DE MANIÈRE
NORMALE

Marc 4 : 26 à 29 illustrecomment les congrégations prennent racine, grandissent et développentspontanément leurs différents ministères, avec un minimum de commande de lapart des ouvriers responsables.

Nous reconnaîtrons l?autoritésuprême du Seigneur Jésus-Christ sur toutes les congrégations et tous lesétablissements théologiques. Là où il règne, les congrégations se développentspontanément. Sous son unique commande, la congrégation accroît et multiplie demanière normale à lui-même. Une congrégation normale qui se trouve en bonnesanté ne faillira pas de se développer et de multiplier. C?est sa nature innée,établie en elle par son Créateur Tout-Puissant.

Regardons quatre principes communs àtoute vie créée, y compris la vie de corps d?une congrégation obéissante :

1) Toute forme de vie a la capacitéde se reproduire selon son espèce.

2) Tous les organismes ont unesensibilité à leur environnement. Même les virus ont une intelligence primitivepour discerner lesquelles particules étrangères elle peut assimiler et cellesqu?elle doit repousser. Les animaux plus complexes apprennent et raisonnent.L?homme a la capacité dangereuse de choisir entre le bien et le mal en plus desa capacité d?adorer Dieu et d?apprécier ses attributs divins.

3) Toutes les formes de vie, exceptépeut-être les plus simples, différencient leurs cellules dans des organesdivers qui fonctionnent ensemble en harmonie ; cette spécialisation permetaux plantes, aux animaux et aux humains de faire des activités de plus en pluscompliquées.

4) La plupart des organismes portentun fruit ou fournissent quelque chose d?utile à d?autres en plusd?elles-mêmes : les plantes rapportent les antibiotiques, le bois, lefruit de la forêt, et les fleurs, tout en alimentant les vaches qui produisentle lait, la viande et le cuir ; les hommes font des ?uvres, de bonnes etde mauvaises.

Le créateur travaille à partir dusimple vers le plus complexe et utile. Il a commencé avec les plantes, puis estpassé aux animaux, mais n?a pas fini avec l?homme. Ce n?est pas l?homme qui estsa création finale, mais l?église universelle. Le Seigneur Jésus-Christ estressuscité le premier jour de la semaine en tant que Chef d?une créationentièrement nouvelle (1 Co 15 : 20, 23, 40 à 49). C?est son corps,l?église.

Comme toutes les créatures vivantes,chaque congrégation a en elle la puissance de se développer et de multiplierselon son espèce (Marc 4 : 1 à 20). Elle se développe spontanément,non pas comme un établissement dont le progrès dépend de l?initiative de sescadres. Étant un corps actif et sensible, elle s?agite avec de l?énergiepotentielle. Une congrégation obéissante se développera et multipliera aussisûrement que les plantes et les animaux ; c?est en sa nature. Cetteassurance motive les croyants à témoigner et à servir dans une obéissancedétendue et volontaire au Christ.

La congrégation a de même sa propreintelligence, un système nerveux spirituel : Christ son le chef communiquepar l?Esprit Saint à chaque membre. La congrégation, en coopération avec desentraîneurs et des établissements qualifiés, s?instruit en théologie. Ellediscerne quelle doctrine elle devrait recevoir ou refuser. Elle choisit etforme ses propres responsables. L?éducateur professionnel devrait s?intégrerdans ce processus éducatif divin. Il ne peut le créer, ni devrait-il cherchentà le commander, de peur qu?il ne supprime sa spontanéité.

Comme d?autres créatures vivantes,une congrégation est capable en elle-même de différencier ses « cellules ».Chaque membre a un don ou une spécialisation de servir selon les besoins de lacongrégation. Ces dons prévoient des ministères qui doivent contribuer àédifier le corps entier (1 Co 12 ; Rom 12 : 4 à 8). Unecongrégation active et obéissante découvre bientôt quels sont ces différentsministères que Dieu a distribués parmi ses membres. Elle n?essaye pas defabriquer le don pastoral dans une salle de classe. Une congrégation active, sielle a la liberté de le faire, développe aisément parmi ses membres les donsnécessaires.

Comme d?autres être vivants, lacongrégation produit également du fruit. Elle a le privilège de porter du fruitde valeur et de durée éternelles. Cela résulte, inévitablement, de tout travaileffectué par la foi et en obéissance affectueuse aux commandements du Christ(Jn 15 : 1.1 0 ; 1 Co 3 : 11 à 15). Ce fruit se développesouvent si haut sur l?arbre que l?on ne le voit pas depuis la terre. Et il peutavoir peu de relation à l?effort ou à l?argent investi.

On risquerait d?éteindre l?élémentspontané du développement d?une congrégation, si on rendait obligatoires lescommandements du Christ dans un esprit légaliste. On peut éviter ce danger dulégalisme en insistant sur l?obéissance, si on compte sur l?obéissancevolontaire et sur l?amour de l?étudiant (Jn 14 : 15). C?est la tendancenormale d?un chrétien rempli d?Esprit Saint ; c?est contagieux : lacongrégation pourra s?en infecter. Un mouvement spontané pour le Christ n?estpas un réveil dans le sens d?une ?uvre rare et spéciale de l?Esprit sur unecongrégation dormante. La croissance spontanée n?est ni rare ni spéciale. C?estla reproduction et le développement normaux et quotidiens de toute congrégationraisonnablement obéissante et implantée en de bonne terre. Il se produit aussisûrement que n?importe quelle autre moisson : une congrégation normaleproduit plus de grain spirituel (témoignage, service, visites, contribution,etc.) que l?on a semé à son origine (Mc 4 : 1.20). Une congrégation peutse produire en double, en triple même cent fois. Mais si une église consomme100 grains par semaine pour maintenir son propre programme et produit, enmoyenne, seulement cinquante grains parmi ses membres, alors il exige encorecinquante pour survivre, fournis par un ouvrier venu de l?extérieure, par unmissionnaire, ou par une église mère. Une telle église « éponge »absorbe de l?énergie spirituelle et empêche la croissance spontanée. Lesnouvelles églises ne commencent pas par être des éponges ; elles génèrentsouvent plus d?énergie spirituelle par membre que des églises plus âgées.

Au Honduras nous avons observé lesdeux types de programme d?études menés dans une situation contrôlée de« laboratoire ». Isolées de la plupart des influences d?extérieur,les églises de village étaient presque entièrement dépendantes des efforts denotre mission quant à leur éducation religieuse. Nous pouvions en commander lateneur théologique. Nous avons observé un certain nombre d?églises dont laseule éducation se faisait par un cours orienté à l?obéissance. Celle d?autreséglises est venue par des ouvriers matriculés dans un cours traditionnel etorienté à la doctrine. Quelques églises ont reçu une combinaison des deuxinfluences. Les églises orienté à l?obéissance se sont développées et ontmultiplié, ont maintenu la discipline, et ont fait preuve de discernementrelatif à la doctrine. En revanche, les églises ayant une éducationtraditionnelle et orientée à la doctrine ne se sont guère développées sinon parles efforts des ouvriers de l?extérieur. Bien qu?elles aient su plus dedoctrine en tant que telle, elles ont souffert davantage d?erreur doctrinale etétaient privées de l?initiative. Les églises influencées par les deuxorientations ont fait des progrès seulement lorsqu?elles ont accordé la prioritéà l?obéissance.

Certes, un établissement théologiquepeut déclencher une grande puissance, déjà latente dans les églises, pourdémarrer un mouvement spontané pour le Christ. Cela coûte moins cher ;plus d?hommes sont impliqués volontairement dans l?éducation pastorale.L?établissement s?acquiert réellement plus d?influence chez les étudiants etauprès les églises alors qu?elle renonce à sa position privilégiée de contrôlecomplet des processus éducatifs.

Pour que l?éducation contribue à lamultiplication spontanée des églises, le facteur de l?auto-multiplication doitfaire partie du programme d?études. C?est simple à faire. N?importe quelpasteur peut former ses « Timothées » s?il a des matériels quisuivent les directives de Nouveau Testament pour la formation des responsables.L?un des programmes de ce genre s?appelle Paul-Timothée (www.Paul-Timothee.info). Ces apprentis devraient,à leur tout, commencer rapidement à former leurs propres Timothées (2 Tim.2 : 2). Cette auto-multiplication exige que chaque étudiant ouvrierdeviennent également un étudiant professeur sans tarder. Ce processus acomme conséquence la multiplication des églises ou des cellules dans la villeainsi que beaucoup de petites congrégations dans des régions éloignées où lesdéplacements s?avèrent difficile et les gens manquent des occasions éducativesnormales. Nous avons observé que là où chaque pasteur devient un professeurd?études décentralisées, le nombre d?ouvriers chrétiens et des églisesmultiplient rapidement.


Exempled?une chaîne de formation décentralisé

Après que nous avons adoptél?éducation orientée à l?obéissance dans la formation des pasteurs au Hondurasnordique, plusieurs chaînes de formation en ont résulté. Sur la Figure 9 lesplus petits points dépeignent quinze nouvelles églises de village que lesétudiants d?Armando, d?un étudiant ouvrier inculte a plantées et dirigées auHonduras nordique. Le processus de l?extension a fallu environ cinq ans.

 

Figure9. Exemple d?une chaîne de formationdécentralisé

Intéressant, les églises ayant peuou pas de contact avec des pasteurs instruits et des missionnaires étaientinvariablement les plus fortes et elles avaient moins de problèmes. Toutefois,elles étaient en communication constante avec des entraîneurs mûrs à traversune chaîne décentralisée. Chaque étudiant ouvrier a fait rapport à son propreentraîneur ; chaque membre de la chaîne savait ce qui se produisait dansson propre secteur de responsabilité.

Le programme d?études orienté àl?obéissance traite les activités changeantes d?un corps vivant, accroissant etobéissant. Une fois qu?un établissement théologique s?engage à déclencher unecroissance et un développement spontanés de l?église du Christ par l?éducation,ses objectifs, philosophie et méthodes de communication s?amélioreront bientôt.On mesure cette amélioration non pas par les critères établis des conseilsaccréditants d?universitaire ou des associations théologiques, mais par lesnormes pastorales qui visent surtout l?édification immédiate des églisesdirigées par des étudiants. Le séminaire qui s?intéresse et à l?érudition et àl?Ordre Suprême, devrait offrir deux programmes très séparés : l?un pourles académiques professionnels (toute dénomination en a besoin) et l?autre pourles pasteurs.

 

Matières

 

V
LES OBJECTIFS ÉDUCATIFS DOIVENT
ÊTRE RÉALISTES

Notre Seigneur a prononcéson Ordre Suprême (Mt 28 : 18 à 20) en termes militaires pressants :« Tout pouvoir m?a été donné…. Allez, faites de toutes les nations desdisciples. » Il ne tolère aucune excuse ; il exige l?obéissancesimple et directe. On devrait établir des objectifs réalistes pour mobiliserdes disciples obéissants dès le début de leur vie chrétienne. Cependant onprojette souvent démarrer des établissements et des projets qui forment desdisciples des manières les plus indirectes.

Nous les éducateurs demissionnaire, nous sommes des rêveurs notoires. Nous confondons la foi avec lerêve, la vision avec l?ambition. Nous écrivons des objectifs éducatifs, desétoiles devant nos yeux. Les prophètes de la Bible étaient également desrêveurs, mais ils avaient un attachement contrôleur à la nature qui les amaintenus dans l?équilibre. Ils avaient les pieds sur la terre. Étant des bergerset des fermiers, ils savaient les réalités de la nature. Ils ne sont jamaisentrés dans une grande bibliothèque où on peut se perdre en monde dephilosophe. Ils n?étaient pas des disciples qui se sont spécialisés de plus enplus en de moins en moins. Les problèmes de l?éducation pastorale sont d?unetelle nature que, indépendamment de la prière, ils ne cèdent qu?à la dureréalité. Mais nous, nous n?hésitons pas de démarrer des projets coûteux, lesjustifiant par la seule présentation éloquente de nos objectifs. Alors, lesobjectifs ne devraient pas être des souhaits mais des plans honnêtes. Et lesplans éducatifs doivent être projetés avec une telle clarté que leurs résultatsseront clairs dès le début. Les problèmes éducatifs doivent être identifiés et examinéshonnêtement. Dans un monde où des millions meurent sans Christ, nous ne devonsgaspiller ni le temps ni l?argent sur des efforts éducatifs impraticables justeparce que nos objectifs nous semblent bons.

Combien d?argent a-t-ondépensé pour agrandir des écoles bibliques dans des sociétés résistantes dansl?espoir naïf que par la taille de ces établissements on pourra augmenter lenombre des élus de Dieu ? Puis, lorsque son projet hésite, on le maintientfaisant semblant être vivants en y versant plus d?argent, y ajoutant des sallesde classe et en faisant imprimer des brochures multicolores pour mieuxprésenter nos objectifs de manière grandiloquente. Nous les éducateurs, nousdevons nous repentir de ce mercantilisme gras !

Un programme d?études orientéà l?obéissance ne commence pas par des objectifs éducatifs d?origine humaine,mais par les ordres du Christ appliqués à un champ donné de responsabilité.Chaque professeur et étudiant sait bien quel est son propre secteur deresponsabilité. Il sait exactement ce que le Christ ordonne que son églisefasse dans ce secteur de responsabilité. Il sait quelles mesures spécifiques ildoit prendre en tant qu?ouvrier chrétien, pour voir que l?église accomplisse ceque le Christ a commandé.

Chaque étudiant immatriculédans l?Institut biblique décentralisé du Honduras dessine une carte du secteuroù son église a de la responsabilité. Il aide sa congrégation à accepter saresponsabilité avant Dieu. Puis, ils font ensemble des plans réalisables pourmettre en pratique ce que le Christ a ordonné. Ils étudient leur champ deresponsabilité afin d?identifier lesquelles villes serviront le mieux decentres stratégiques pour atteindre les secteurs restants. Ensuite, ilsimplantent des églises fille. Ces plans réalisables les aident à focaliser demanière pratique sur une vision de la grâce illimitée de Dieu. Il fautabandonner les projets éducatifs et ceux évangéliques qui se sont avérésimpraticables, indépendamment de combien d?argent et du temps on y a déjàinvestis ! Il faut démarrer des centres décentralisés là où Dieu est àl??uvre. Notez qui sont les hommes qui prennent la responsabilité. Quels sontleurs besoins ? Quel programme d?études les mettra mieux à même, quiqu?ils soient et où qu?ils se trouvent, de guider leurs églises dans la mise en?uvre de ce que le Christ a ordonné ? Peut-être ces hommes qui seprésentent à l?église pour le service ont-ils eu peu ou pas d?éducation ;mais ils sont les hommes que Dieu a soulevés. Il faut les mobiliser immédiatementpour entreprendre ce que Dieu les a donné à faire, et il faut y adapter lescours d?étude. Leur expérience éducative doit suivre leur expérience d?église.Leur éducation les oriente intellectuellement à chaque étape tant qu?ilsprennent plus de responsabilité.

C?est un crime de faires?engager à un homme non éprouvé à suivre plusieurs années d?étude en vue d?unpastorat alors que ni lui ni l?église ne sait si Dieu l?ait doué pour cela. Cedon ne peut être discerné qu?à travers la pratique au sein d?une église locale.Supposer qu?une cour d?étude de trois ans fera automatiquement un pasteurcontredit la doctrine biblique des dons de l?Esprit. Toute école devraitfournir aux étudiants une façon gracieuse d?en sortir, s?ils ne arrivent pas àappliquer leurs études dans une situation d?église locale.

Nos objectifs éducatifsdeviennent plus réalistes alors qu?ils vont de pair avec des objectifspastoraux ou évangéliques correspondants. L?évangélisation et l?éducation,lorsqu?intégrées, se renforcent. Chaque pasteur expérimenté devrait participerau cours de formation pastoral de trois manières :

1.    Formerses propres Timothées (peut-être en coopération avec un établissementthéologique formel).

2.    Communiquerquels sont les besoins et envoyer des rapports sur l?état d?avancement de sonchamp à ceux qui écrivent les textes et forment des hommes pour son champ.

3.    Continuersa propre étude pour maintenir son esprit aiguisé et pour rester en avant deses Timothées.

Un professeur dans unétablissement résidentiel doit permettre à ses étudiants de partager leur tempsavec leur pasteur enseignant dans le champ. Plus il y a de la communicationentre le professeur et le pasteur, plus l?application de la théorie parl?étudiant sera facile. Les objectifs listés dans quelques catalogues deséminaire ont peu de rapport au ministère des étudiants et des diplômés.Comment peut-on être sûr que les objectifs se réalisent ? Comment s?assuréque c?est l?Esprit Saint qui dirige la projection des nouveaux centresdécentralisé et des nouvelles églises ? D?abord, il ne serait pas possiblede faire les plans qui causeraient un mouvement spontané (autrement, ce neserait pas spontané). On ne peut assurer que l?Esprit de Dieu se mettra àl??uvre à 19 h 30, le vendredi prochain lorsqu?on va inaugurer son nouveauprogramme d?éducation. Toutefois, on peut bien faire des plans qui permettentun mouvement spontané. La Figure 11 illustre comment des plans stratégiquesd?un cours pastoral flexible permettent un mouvement spontané.

 

Figure10. Le Saint-Esprit dirigecontinuellement

 

 

Matières

 

VI
PERMETTRE UNE EXTENSION LIBRE DES CHAÃŽNES
DE FORMATION

En 2 Timothée 2 :2 on dégage quatre « maillons » dans la « chaîne »d?extension :

« Ce que tu as entendude moi (Paul)

? confie-le (Timothée)

à des hommes fidèles

qui soient capables del?enseigner aussi à d?autres. »

Un pasteur obéissant multiplie sonministère à travers d?autres : il prépare des « Timothées » quil?imitent (1 Co 11 : 1 ; Phil 3 : 17). Chaque étudiantpastoral doit observer et imiter un bon pasteur. Dans quelques églises touttourne autour d?un pasteur inepte. D?autres ne peuvent l?imiter parce qu?il neleur donne aucune responsabilité dans le travail. Ils l?écoutent passivement,faisant de temps en temps ce qu?il leur dit. La « chaîne » deformation? se termine avec son enseignement. Son troupeau devient passif etexcessivement dominé par le pasteur. Il pas centré sur le Christ mais sur lepasteur (voire la Figure 12).

 

Figure11. Un pasteur inepte domine sur sontroupeau

Un mouvement spontané dereproduction d?église exige que le programme d?études théologique fasse partiedu processus de multiplication. Les étudiants en deviennent des enseignantspour d?autres : leurs tâches visent à développer de nouveaux responsablesdans une atmosphère de la liberté de server le Christ. Tout croyant membred?une congrégation devrait apprendre à participer au ministère d?une manièrequelconque ; les étudiants doivent être formés pour former les membres deleur tour.

L?enseignement et le service mutuelcréent des liens entre bien des membres actifs qui participent dans laresponsabilité pastorale ; le corps est vivant et reproducteur (voir laFigure 13).

Afin de former beaucoup de nouveauxresponsables par le principe de l?extension (2 Tim 2 : 2) lesétudiants ouvriers doivent également former d?autres dans de petits, groupesétroits et disciplinés. Au début d?une ?uvre nouvelle, un entraîneur venu del?extérieur gagne quelques nouveaux croyants et il établit le rapport deprofesseur à étudiant, comme le rapport entre Paul et Timothée. Aussitôt quepossible, on invite un ou plusieurs de ces hommes, qui répondent les plus auxnormes bibliques pour les anciens, aux sessions de formation de dirigeant. Ilsdeviennent des étudiants ouvriers et ils enseignent les mêmes choses qu?ilsapprennent aux autres étudiants et aux membres d?église. Dès lors, l?entraîneurvenu de l?extérieur n?enseigne que les premiers étudiants ouvriers (voir laFigure 14).

 

Figure12. Interaction dans une églisedynamique

 

Figure13. N?enseigne que les premiersétudiants

Ce type de session de formationdécentralisé devrait être limité à un, deux ou trois étudiants. Ce sont des étudiantsouvriers qui enseignent d?autres dans de plus grands groupes. Cet enseignementfait par un étudiant ouvrier a cinq avantages :

1.    Lenouvel étudiant ouvrier devient rapidement un chef responsable.

2.    Leprofesseur venu de l?extérieur n?affaiblit pas les chefs locaux parce qu?iltravaille par leur intermédiaire. Quelqu?un venu de l?extérieur affaiblirait leministère local s?il assume la responsabilité pastorale de l?église, écartantles chefs locaux.

3.    Leprofesseur venu de l?extérieur conserve son temps ; ses étudiants prennentla majeure partie de la responsabilité de leurs propres églises ; il peutservir plusieurs églises en même temps qui autrement prendraient chacune dutemps.

4.    Onpeut traiter dans la session des détails du travail qui ne pourrait pas êtrediscuté dans un grand groupe sans restriction qui en raison de sa tailledevient simplement une autre classe d?école du dimanche.

5.    Lastructure éducative est déjà établie pour la reproduction ; on n?a pasbesoin de rien changer avant de démarrer une église fille ou un nouveau noyaude chefs dans une même église. L?étudiant ouvrier suit simplement les mêmesétapes dans un autre secteur.

Dans bien des cultures, il vautmieux former des hommes de différents niveaux éducatifs ou économiques ensessions séparées. Autrement, les étudiants plus humbles deviennent passifs etne prennent pas l?initiative.

Un étudiant ouvrier dans unecongrégation établie pourrait ne pas avoir l?occasion de diriger les croyants,parce qu?elle a déjà des responsables. Il devrait donc gagner de nouveauxcroyants et constituer un nouvelle cellule ou groupe de discipulat dans lacongrégation.

Les pasteurs et les professeurs quitendent à être des dictateurs, qui commandent d?autres de manière abusive,empêchent une extension libre du processus éducatif. Ils ne délèguent pas laresponsabilité et n?identifient pas leurs propres étudiants comme collèguesdans le processus éducatif. Ils prennent du plaisir à enseigner, mais ils ne fontpas confiance à leurs étudiants pour enseigner les mêmes choses à d?autres.Aucun de nous n?apprécie que d?autres empêchent la mise en pratique de ses donsde l?Esprit. Les pasteurs ordonnés, par exemple, devraient reconnaîtrel?autorité biblique des ministres et des anciens laïcs et encourager leurparticipation (Titus 1 : 5). L?autorité biblique du berger dérive du faitque c?est un ancien qui a un don de l?Esprit (2 Pi 5 : 1 à4 ; Eph 4 : 11 et 12). Le pasteur expérimenté devrait encourager,former et faire confiance à ses Timothées.

Afin qu?un « Timothée »puisse imiter son « Paul », en tant qu?apprenti, les ouvriers plusexpérimentés devraient n?employer que des équipements et des méthodes qui sontà la portée de leurs étudiants. Les Timothées devraient pouvoir imiterimmédiatement tous les modèles du professeur. Le Christ n?a jamais ordonné sesdisciples de faire quoi que ce soit qu?ils ne l?avaient pas observé faire d?unemanière dont ils pourraient facilement imiter.

 

Matières

 

CENTRES D?EXTENSION POUR DE PETITS GROUPES
D?ÉTUDIANTS OUVRIERS

Chaquenouvelle congrégation est un centre de formation. Les étudiants ouvriers quienseignent à leur propre congrégation les mêmes matières qu?ils viennentd?apprendre se reproduisent rapidement dans de nouveaux centres de la conduite(voir la Figure 15).

 

Figure14. Centres d?extension pour de petitsgroupes

L?Apôtre Paul a laissé de nouvelleséglises organisées aux soins de nouveaux anciens (Ac 14 : 23). En suivantson exemple, un implanteur d?église pénétrera dans une communauté négligée,gagnera plusieurs hommes au Christ et, après leur baptême, les inscrira ensessions décentralisé, les laissant développer leur propre église. Ainsi, denouvelles églises résultent d?un programme d?éducation lié à des effortsévangéliques. La formation et l?évangélisation vont de pair. De telles églisessont plus fortes dès leur commencement et plus évangéliques, parce que lescroyants locaux prennent la responsabilité du travail du Seigneur. Leprofesseur d?extension leur fournit des études dont elles ont besoin à chaqueétape, pour les faire progresser, eux et leur propre congrégation.

Les nouveaux croyants ne devraientpas prêcher. Bien des églises grandissant rapidement n?ont aucune prédicationformelle ; leurs nouveaux chefs enseignent des études simples et serventle Repas du Seigneur ; d?autres membres y participent activement avec deshymnes, des témoignages et des lectures d?Écriture+++

Lorsque les églises fille etpetite-fille multiplient, le maillon dans la chaîne de la reproductionspirituelle, ce n?est pas l?individuel qui a témoigné pour le Christ ou aenseigné d?autres, c?est plutôt l?église locale. Faire reproduire en églisefille exige un effort d?équipe. L?étudiant ouvrier va témoigner en tant quebras de l?église mère ; l?Esprit Saint fait reproduire l?église par sonintermédiaire. C?est pourquoi les églises fille ressemblent à leurs mères,indépendamment de la personnalité de l?ouvrier individuel.

L?extension libre du processuséducatif exige une flexibilité dans l?église. Le système juridique de l?Ancientestament était trop rigide pour contenir l?évangile dynamique. Les vieuxoutres ont manqué de l?élasticité nécessaire pour contenir du vin nouveau. Lesétablissements théologiques aussi aident ou gênent la propagation de l?évangileselon leur élasticité. Dans quelque culture ou communauté que ce soit, oùl?église se développe rapidement, un effort éducatif coordonné doit fournir dela conduite pour l??uvre d?extension. Dans les champs négligés, l?implantationd?église sera normalement attachée étroitement à une formation pastoralereproductrice.

Les plans et les traditions d?égliserigides remplacent la foi avec des machines et des établissements. Le besoinest d?instruire les gens pour jouir de la liberté spirituelle. Ceci exige unecertaine fermeté, une lutte continuelle contre les chrétiens de la traditionqui empêchent l?obéissance simple et directe au Christ. Les règles et lescoutumes se sont transformées en des centaines de traditions évangéliques. Lesthéologiens qui ont tâché de préserver l?enseignement original du Christ et deses apôtres selon la Parole, deviennent souvent de simples« conservateurs » qui confondent la doctrine biblique avec destraditions et des établissements évangéliques. Ceux qui insistent pour lesrègles de leur établissement ou leur dénomination plus que pour lescommandements du Christ, ne sont pas réellement conservateurs en théologie. Ilsse trouvent plutôt à la prise des innovations de l?homme. L?institutionnalismeparalyse le développement spontané de l?église. Le désir de commander deshommes renforce les traditions éducatives et la mentalité institutionnelle.L?éducateur obéissant doit détecter et corriger les traditions qui nient laliberté, pour que les congrégations se reproduisent de la manière normale etbiblique.

Les manuels traditionnels ne seprêtent pas à un mouvement spontané de reproduction d?église. Pour soutenir unprogramme d?auto-extension, chaque manuel devrait exiger du travail pratiquelié à chaque leçon hebdomadaire (ou bihebdomadaire), et fournir des matièresassez facile pour que l?étudiant puisse l?enseigner immédiatement à d?autresétudiants à un autre centre de formation.

Les conditions traditionnellesd?entrée pour quelques établissements évangéliques de formation ne font aucuneallocation pour une démonstration du don pastoral d?un homme. Ils refusent laformation théologique à n?importe qui manque d?une certaine éducation requise.Bien des congrégations évangéliques sont, en conséquence, dirigées par leshommes ayant peu ou pas de formation théologique formelle. On les considèrecomme étant des bergers incompétents, car ils n?ont pas de diplôme d?écolesecondaire. Toutefois ce sont les hommes qui dirigent leurs congrégations. Parquelle autorité sous Dieu ose-t-on nier à ces hommes, à qui Dieu a donné laresponsabilité pastorale, la formation dont ils ont besoin ? On est obligéde former des hommes à tous les niveaux d?école. Quelques bergers travaillerontparmi les gens instruits ; l?église a besoin de disciples etd?administrateurs qui, comme l?apôtre Paul, ont les qualifications les plusélevées. Mais elle a également besoin d?une armée beaucoup plus grande d?humblesbergers pour les multitudes ayant une éducation limitée.

La tradition interdit également quequelques congrégations célèbrent Repas du Seigneur à moins qu?un berger ordonnésoit présent. Les disciples de Jésus habitant un village à distance, ont-ils besoind?un berger ordonné afin d?être obéissant ? Faire la prédication fait à unnouvel ouvrier devenir orgueilleux, car elle implique quelque qualification.Mais servir le Repas du Seigneur n?exige aucune qualification sacerdotalespéciale. L?éducateur sincère doit fournir l?éducation aux serviteurs quiamènent les gens dans l?obéissance.

Les modèles traditionnels dugouvernement d?église servent souvent de façade pour des structures cachées depuissance dans une église. Des croyants plus âgés, jaloux de leur position,tendent à refuser à de nouveaux croyants la liberté de développer leurs propresministères. Un petit groupe de personnes domine la congrégation ; lesnouveaux ouvriers ne peuvent pas y exercer librement leurs dons.

Quelques chefs régionaux nientégalement la liberté aux nouvelles congrégations de se développent et sereproduire librement, essayant de les régir en détail à distance. Plus on donnela responsabilité aux nouvelles églises et aux nouveaux chefs, plus ils sedéveloppent et se reproduisent. Si une nouvelle congrégation a la liberté detirer ses chefs de sa propre communauté, elle aura moins de problèmesdisciplinaires et elle se reproduira plus rapidement en congrégations fille.L?implanteur d?église ne doit pas employer sa position comme entraîneurdécentralisé pour commander les congrégations depuis l?extérieur. Il ne fautpas confondre l?éducation avec le gouvernement.

La tradition estropie parfoisl?expansion spontanée en limitant l?évangélisation aux réunions spéciales ouaux soirées du dimanche. Selon la Bible, l?évangélisation est le travailordinaire et quotidien de tous les membres d?une congrégation. Il n?y a rien de« spécial » à son sujet. Mais quelques congrégations laissent letémoignage aux professionnels qui ont eu une préparation extraordinaire. Ilsconfondent l?évangélisation avec l?éloquence de pupitre. Ils font souvent unsacrement de l?invitation publique, impliquant qu?on ne peut être sauvée sansexécuter un certain genre de rite individuel de prise de décision, un sacrementsynthétique.

On doit instruire les congrégationspour l?évangélisation ; le témoignage pour Jésus doit être un résultatdirect de cet enseignement. Pendant des années l?Institut biblique décentralisédu Honduras a enseigné l?évangélisation personnelle, mais on a observé qu?il yavait peu de rapport entre les études en salle de classe au sujet del?évangélisation personnelle et le nombre de personnes gagnées au Christ. Maistant que l?entraîneur a amené ses étudiants avec lui pour aller témoigner, danspresque chaque cas la congrégation a gagné de nouveaux croyants.

La tradition ligote souvent unenouvelle congrégation avec une constitution lourde et détaillée et desrèglements hérités d?une congrégation mère bien intentionnée. Les règlementsn?assurent pas l?adhérence à la saine doctrine et pratique : seulementl?éducation biblique de la congrégation fera ceci. Les règlements sont sansvaleur à moins que l?on les suit. Il est parfois pire si on les suit, si ellesne s?appliquent pas aux besoins d?une congrégation. Les constitutions et lesrèglements devraient être très brefs, dépourvus de détails, ayant desdescriptions bibliques des fonctions des dirigeants d?église. La meilleurerègle est de ne pas exiger quoi que ce soit qui n?est explicitement exigée parl?Écriture. Ces règlements peuvent être mis à jour tant que la congrégation sedéveloppe.

La tradition amène égalementquelques éducateurs à établir des « endroits de prédication ». Ilsenvoient leurs étudiants chaque fin de semaine quelque part où des gensviennent les écouter prêcher l?évangile. Où ceci se fait, quelques gens, laplupart du temps des femmes et des enfants, passeront par un rituel de souleverla main pour « accepter » le Christ. Mais personne ne fait d?eux desdisciples de la manière que Jésus a ordonnée, leur apprenant à obéir à sescommandements. Leur baptême est négligé. La responsabilité de diriger lacongrégation n?est pas donnée à des chefs locaux de la nouvelle congrégation,parce que personne ne les a formés. Les jeunes prédicateurs ne font souventaucune distinction entre les réunions évangéliques pour non croyants et lescultes destinés aux croyants. Ils négligent le Repas du Seigneur. Ilscontinuent souvent à appeler les mêmes croyants à recevoir le Christ à maintesreprises ; beaucoup de confusion en résulte. Un non-croyant ne peut adorerDieu en esprit et en vérité (Jean 4 : 24) et les nouveaux croyants restentdes enfants en Christ. Le Christ veut avoir des congrégations obéissantes, nonpas des endroits de prédication ! Le Seigneur exige que l?on baptise lesnouveaux croyants et que l?on les mette à même d?obéir à ses commandements(Mt 28 : 18-20 ; Ac 2 : 38 à 42).

La formation traditionnelle quienseigne à prêcher d?une façon artificielle et artistique gêne également ledéveloppement libre du don prophétique. Souvent les meilleurs prédicateurs sontceux dont la prédication a développé graduellement. Ils commencent par témoignerhumblement à leurs amis ; alors ils enseignent de simples études bibliquespréparées ; plus tard ils préparent leurs propres études bibliques ;enfin, ils savent prêcher la Parole de Dieu aux gens chez qui Dieu leur a faitresponsables. Nous devons former des bergers compatissant, et non de seulsprédicateurs. Les diplômés des séminaires échouent fréquemment dans leurpremière église, non pas en raison du pupitre mais dans leur rôle en tant queberger compatissant.

Une autre coutume évangélique, la ségrégationpar âge, gêne le développement normal de jeunes chrétiens en les privant desrapports affectueux avec des personnes de différents âges (voir la Figure 16).Les systèmes scolaires qui classe étroitement les étudiants isolent les jeunesdans leurs groupes d?âge. Les jeunes, isolés par âge pendant leur éducationsecondaire et d?université, développent une société artificielle séparée despetits enfants et des personnes âgées. Souvent ils ne peuvent s?ajuster à lasociété normale. Les programmes d?école et de jeunesse du dimanche de quelqueséglises traditionnelles continuent cette ségrégation au cours de la fin desemaine. Ils maintiennent les adolescents isolés de leurs familles alors que laplupart ont besoin d?elles. Les jeunes cherchent normalement des amis de leurpropre âge ; mais il serait anormal qu?ils ne savent communiquer avec des personnesd?autres âges. Une congrégation obéissante doit aider ses jeunes à développerdes rapports normaux avec leurs familles, le gouvernement et la société dansson ensemble. Un séminaire résidentiel qui n?exige pas que les jeunes étudiants maintiennent une profonde participation pastorale dans  une congrégation, avecdes jeune et des vieux, pourra prolonger sa ségrégation de la société normale. Celui-ciaura du mal à s?ajuster aux anciens du type véritablement bibliques.

 

Figure15. Ségrégués selon leur âge

 

Matières

 

VII
TRAITER DU TRAVAIL PRATIQUE, LORS DES SESSIONS AVEC
SES ÉTUDIANTS OUVRIERS

Un établissement, soit résidant soitdécentralisé, formel ou autre, doit traiter régulièrement du travail pratiquede l?étudiant, afin de former des bergers de la manière qu?exige le NouveauTestament. L?étudiant pastoral doit continuellement s?orienter lors dessessions qui s?occupe de ses rapports et plans. Son entraîneur dirige sesactivités et lui permet d?appliquer tout qu?il apprend. Tout ce que l?onenseigne devrait contribuer au ministère actuel de l?étudiant. Aucun professeurne peut bien enseigne à moins que son étudiant ait un ministère actif quiédifie d?autres gens. Le travail pratique ne forme pas l?homme seulement pourl?avenir ; il relie sa formation à une expérience pastorale actuelle.

Une session efficace traitant dupratique travail commencera par écouter les rapports détaillés que donne chaqueétudiant sur son travail. Ceci limite la session à un nombre restreintd?étudiants, afin de pouvoir traiter du travail de chacun. S?il y a plusieurs autresqui souhaitent étudier, alors l?un des étudiants ouvriers pourra mener pour euxune session séparée. Seulement des adultes mûrs devraient être inscrits pourdes sessions pastorales sérieuses de travail, parce que l?on forme des« anciens » (1 Tim. 3 : 1 à 7). L?entraîneur donne à chaqueétudiant des études et conseils conçus pour satisfaire les besoins sur lesquelsil a rapportés. Celui qui enseigne le travail pratique devrait garder undossier des besoins rapportés du champ. Ces dossiers servent à préparer denouvelles études et à prévoir des problèmes.

Dans un établissement résidentiel,chaque professeur devrait rester au courant des besoins des congrégations deses étudiants ouvriers afin de dispenser des études qui s?y rapportent. Puisquebien des professeurs manquent des qualifications pour enseigner le travailpratique, seulement des bergers expérimentés devraient essayer de ce faire. Toutefois,le temps pourrait ne pas permettre aux quelques professeurs qualifiés de tenirbeaucoup de petites sessions de travail pratique. Les étudiants, cependant,pourraient former des équipes ayant un capitaine qui est un étudiant avancé. Leprofesseur instruira ces chefs d?équipe en travail pratique ; ceux-ciformeront à leur tour les membres de leurs équipes. Les pasteurs expérimentésd?église devraient également former ces étudiants ouvriers.

Les entraîneurs devraient avoir une liste de contrôle pour les activités requises de chaque étudiant. Lesétablissements théologiques décentralisés et résidentiels doivent vérifier lesprogrès de chaque étudiant quant à ses activités pratiques. Une liste decontrôle ou un registre de ses progrès devrait dépeindre chaque activité qu?ildoit faire pour démarrer et pour développer une congrégation, en vue d?édifierses membres et de traiter les problèmes auxquels doit faire face tout berger.Ce registre n?est pas simplement une liste de qualifications pastorales :c?est un guide pour aider une congrégation à se développer. Le but estd?édifier la congrégation. Le registre ou la liste de contrôle dépiste unecongrégation au cours de son développement depuis l?enfance jusqu?à lamaturité. Il énumère les activités congrégationnelles : fonctions desparents, des diacres, des professeurs de Bible, des réunions pour occasionsspéciales, des visites, des projets de missionnaire et du développementcommunautaire.

Un nouvel étudiant ouvrier, quin?est pas encore un pasteur officiel, gagne un nombre de personnes au Christ etles mène par toutes ces activités vers la maturité. Il commence par rendretémoignage personnel et prend de plus en plus de responsabilité jusqu?à laremise des diplômes ; à ce moment il est, en fait, un ancien pastoral.L?étudiant qui démarre une nouvelle congrégation et l?amène à la maturitéspirituelle (ou qui fait autant dans un petit groupe au sein d?une congrégationplus âgée) mérite son diplôme. Il a traité des besoins de manière à tester lathéorie enseignée dans son cours pastoral : il a relié ses études à unevraie situation dynamique. L?Institut biblique décentralisé du Honduras offredeux genres d?événements, de grands ateliers pour de grand groupes des chefs,des expérimentés comme des débutants, et de petites sessions de travailpratique tenues principalement pour des chefs nouveaux.

Les étudiants ouvriers font presque toutesleurs études quand ils ont du temps libre, à la maison ou n?importe où ilspeuvent ouvrir un livre. Chaque étudiant garde un registre des progrès de lacongrégation qu?il sert. L?exemple ci-après liste 35 activités lesquelles exigechacune plusieurs études hebdomadaires. Chaque étude hebdomadaire combine dansun petit manuel la théorie avec une tâche pratique. Les meilleurs manuels sontdes livres de poche que l?on peut porter et lire pendant la semaine. Il fautévitez les cours à long terme de Bible, de l?histoire et de la doctrine. Lesunités pour chaque activité devraient combiner les éléments appropriés de cesdifférents sujets généraux. Quelques unités sont strictement des étudesbibliques ; d?autres combinent des éléments de l?histoire, de la théologieet de l?homilétique, tous dans une brève étude. Quelques livrets d?étudehebdomadaires traitent certains besoins de la congrégation qui peuvent surgir àtout moment. Au cours des années, les mêmes besoins se reproduisent. Bien quele chemin que suit chaque congrégation diffère, un modèle général émerge quipermet de prévoir la plupart des besoins dans un genre de diagramme des progrès.En voici un exemple :

 

Matières

 

CHARTRE DE PROGRÈS DES ACTIVITÉS ET DES ÉTUDES
CORRESPONDANTES POUR CONGRÉGATIONS

Cocherune activité lorsque votre congrégation est en train de la pratiquer très bien.

NOUVELLESCONGRÉGATIONS

1.TÉMOIN POUR LE CHRIST : Évangélisation ; Personne et travail duChrist

2. CONFIRMEZ LE REPENTIR PAR LAPRIÈRE ET LE BAPTÊME : doctrine du péché et du salut

3. CÉLÉBREZ LE REPAS DUSEIGNEUR : Histoire de la doctrine des sacrements ; Lesévangiles

4. INSCRIRE DE NOUVEAUX ÉTUDIANTSPASTORAUX : Éducation chrétienne ; Épîtres pastorales

5. PRIÈRE : spiritualité ;Sermon sur la montagne

6. DONNER AVEC JOIE :Intendance

7. AIMER DIEU, LESGENS, SON PROCHAIN, SES ENNEMIS : Relations humaines ;Spiritualité ; Caractère

8. DÉMARRER DES CONGRÉGATIONSFILLE : Principes du décentralisé

9. CULTE EN FAMILLE ÀDOMICILE : Instructions de Dieu pour la famille ; Genèse

CONGRÉGATIONSEN VOIE DE DÉVELOPPEMENT

10. LAISSEZ LACONGRÉGATION ACCROÎTRE SPONTANÉMENT : Principes de croissanced?église ; Royaume de Dieu

11. ASSUREZ LESNOUVEAUX CROYANTS DE LEUR SALUT : Souveraineté de Dieu ;Élection ; Grace ; la Réforme.

12. NOMMER DESDIACRES ET DES ANCIENS : Procédé approprié de réunion d?affaires ;Gouvernement d?église

13. FORMER LESDIACRES DANS LEURS DIFFÉRENTS MINISTÈRES : Diacres, Ministères decompassion

14. FORMER LESANCIENS POUR LES DIFFÉRENTS MINISTÈRES : Ecclésiologie ; Théologiepastorale ; Exemples historiques

15. DÉVELOPPEZl?INTENDANCE, POURVOIR AUX INDIGENTS : Obligations matérielles

16. APPLIQUER LAPAROLE DE DIEU AUX BESOINS PERSONNELS : Homilétique ;Vigilance ; C?ur du berger

17. AIDEZ CHAQUEMEMBRE À AVOIR UN MINISTÈRE : Dons de l?Esprit ; Corpscongrégationnel ; Éphésiens

18. ORDONNER DENOUVEAUX BERGERS OU DES ANCIENS PASTORAUX : Fonctions, qualifications etappel pastoraux.

19. PRATIQUER LALIBERTÉ CHRÉTIENNE : Galates, Romains ; Histoire d?église ;Exode

20. DONNER DESCONSEILS AUX MEMBRES QUI ONT DES PROBLÈMES, MALADIES, ETC. : Relationd?aide pastorale

21. DISCIPLINER LESMEMBRES DÉSORDONNÉS : Discipline d?église, Éthique ;1 Corinthiens ; Nombres

CONGRÉGATIONSÂGÉES

22.COOPÉRER AVEC D?AUTRES CONGRÉGATIONS : Église universelle ; Éthiquepastorale

23. ORGANISER ET FORMER LAJEUNESSE : Ministère parmi les jeunes ; Proverbes

24. ORGANISER ETFORMER LES FEMMES : Ministère parmi les femmes

25. CULTIVER LEFRUIT DE L?ESPRIT : Doctrine de l?Esprit Saint

26. INTERPRÉTERCORRECTEMENT LA BIBLE : Interprétation de la bible, Survol de laBible ; Apocalypse ; Inspiration

27. ENVOYER ETSOUTENIR DES MISSIONNAIRES : Stratégie de mission ; Intendance ;Histoire des missions

28. RÉORGANISEZPOUR MIEUX ACCROITRE DANS UNE CONGRÉGATION GRANDISSANT : Administration

29. RECEVOIRE DENOUVEAUX CROYANTS DANS UN ESPRIT AFFECTUEUX : Vie chrétienne ;Philippiens ; Philémon

30. COMPOSER UNEMUSIQUE D?ADORATION : Musique sacrée ; Psaumes

32. ANALYSER ETRÉPONDRE AUX BESOINS DE LA COMMUNAUTÉ : Obligations sociauxchrétiens ; Prophètes

33.DÉVELOPPER L?ÉDUCATION CHRÉTIENNE : Objectifs et des méthodes del?enseignement ; Jacques

35.VÉRIFIER LES PROGRÈS CONTINUS DANS TOUTES LES ACTIVITÉS

36.D?AUTRES ACTIVITÉS NÉCESSAIRES : __________________________________________________

L?instructeur chargé de surveillerle travail pratique partage la responsabilité du ministère hebdomadaireefficace de son étudiant. Si son étudiant échoue, il échoue ; si sonétudiant réussit, il réussit. La preuve d?un enseignement efficace se trouvedans la croissance et le développement spontanés de la congrégation del?étudiant. Les progrès de l?étudiant sont mesurés principalement par lesprogrès de sa congrégation qui développe et maintient les activités que Dieuexige de chaque église selon le Nouveau Testament.

            ÉTAPESDU DÉVELOPPEMENT DE L?ÉDUCATION ORIENTÉE
À L?OBÉISSANCE

CINQÉTAPES POUR LES COORDONNATEURS

1) Vérifier ses qualifications.Coordonner le programme exige le c?ur et l?expérience d?un berger. Quimanquerait de ces qualifications devrait travailler étroitement avec quelqu?und?autre qui les a.

2) Arranger les premiers liens Paulà Timothée dans une chaîne de formation. Se réunir au moins toutes les deuxsemaines avec un, deux ou trois étudiants ouvriers. Inscrire seulement des hommesadultes qui servent leur congrégation locale.

3) Laisser la congrégation localeapprouver et soutenir cette formation. Elle pourra prier, fournir de lanourriture et du logement pour les professeurs en visite, et recommander desouvriers qui méritent d?être formés. Le berger principal de la congrégation, siexpérimenté, devrait coopérer à la formation. La congrégation devrait égalementdéfinir quelles sont ses responsabilités, affirmer les ordres du Christ pourson travail dans ce secteur, et convenir sur un plan réalisable de les mettreen ?uvre.

4) Esquisser le plan en étapescourtes et simples pour les étudiants ouvriers et pour la congrégation.Expliquer soigneusement chaque étape à tous ceux qui y sont impliqués.

5) Cultivez continuellement l?amouret la confiance mutuelle entre tous les entraîneurs et étudiants. Lacommunication bidirectionnelle dont on a besoin pour édifier la congrégation del?étudiant exige un lien chaleureux de respect, d?intérêt et de partagemutuels. Chaque ouvrier doit également présenter des rapports réguliers à sapropre congrégation afin que les croyants apprécient ce qu?il fait.

SIXPHASES D?UNE SESSION DE FORMATION ORIENTÉE
À L?OBÉISSANCE

1) Prière. Demandez à Dieu deguider votre session.

2) Rapports. Chaque étudiant ouvrierrapporte sur les progrès et les besoins de sa congrégation. Vérifier si sonrapport reflète ce qu?il avait projeté de faire lors de la session précédente.Il peut également rapporter sur les progrès, les besoins et les plans de sespropres étudiants et de leurs congrégations. Un entraîneur obéissant et dugenre biblique est responsable du ministère efficace de son étudiant, et desministères des étudiants de son étudiant. Enregistrer les progrès sur lachartre des progrès de congrégation. L?évaluation constante des progrès d?unecongrégation permet aux croyants et à leurs chefs de progresser à leur propreallure vers la maturité spirituelle.

3) Plans. Aider chaqueétudiant ouvrier à projeter les prochaines étapes que doivent suivre sacongrégation et celles que ses étudiants dirigent.

4) Revue. Chaque étudiantouvrier rapporte sur ce qu?il a étudié. Si possible, l?aider à améliorer sonexplication avant qu?il ne l?enseigne à sa congrégation.

5) Devoir de lecture.Assignez des matériels d?étude qui facilitent le travail pratique de votreétudiant. Limiter cette tâche au temps disponible et à la capacité de votreétudiant pour l?étude. Les tâches peuvent inclure la lecture un livret que l?onlui revend, les chapitres d?un manuel conventionnel, des Écriture ou uneesquisse qui répond à une certaine nécessité pressante. Se servir des matérielsécrits pour le niveau d?instruction des gens que votre étudiant dirige (non pasle niveau de son étudiant, mais de son troupeau). La plupart des programmes deformation pour dirigeants enseignent par des mots et des méthodes peu familiersaux chrétiens communs.

6) Prière. Les participantsprient les uns pour les autres et au sujet des plans ils ont faits. Prier àtout moment pendant la session lorsque confronté par une décision difficile.

CINQÉTAPES POUR DÉMARRER DES CONGRÉGATIONS FILLE
ou petits groupes pastoraux de nouveaux croyants
dans une congrégation établie

1) Montrer à son étudiant ouvriercomment faire. Il doit observer et imiter son enseignant (1 Co11 : 1 ; Phil 3 : 7).

2) Témoigner aux chefs defamilles d?abord, si possible. Aller d?abord là où votre étudiant a déjàdes amis ou des parents. Baptiser les nouveaux croyants en même temps que leurfamille si possible, dès qu?elle se repent et croit en Christ. Ne pas tenir de cultepublic avant qu?un chef des gens du pays (pas un étranger) puisse lediriger.

Les étrangers, cependant, peuventmener des réunions évangéliques en public et de petits groupes de cultedestinés aux croyants, jusqu?à ce que des chefs locaux soient prêts à lesdiriger. Distinguer nettement entre le culte pour croyants, qui incluraient leRepas du Seigneur, et les réunions d?évangélisation pour non-croyants.

3) Nommer des hommes adultes sérieuxde parmi les croyants en tant que bergers temporaires (Ac 14 : 23). Donnerà ces hommes la responsabilité de faire croitre et d?édifier leur groupe.Lorsqu?ils dirigent bien, les commissionner par l?imposition des mains, àservir en anciens pastoraux.

4) Inscrire les nouveauxresponsables en sessions de formation, comme étudiants ouvriers. Unétudiant peut les enseigner, juste comme on l?enseigne lui. Il leur montre toutce qu?ils doivent faire ; ils prennent de plus en plus la responsabilitépendant qu?ils étudient et effectuent leurs tâches de travail pratique. Si plusde trois ou quatre veulent étudier, alors former un ou deux hommes trèsrespectés et laisser ceux-ci enseigner les mêmes matières aux autres ensessions séparées.

Il est souvent sage ne pas inviterle public à assister aux réunions sérieuses de culte, avant que cesnouveaux étudiants ouvriers ne puissent les diriger. Dans un premier temps, ilsne « prêchent » pas ; ils peuvent servir le Repas du Seigneur,donner des témoignages, lire l?Écriture, exhorter, chanter, prier et mener lesautres dans des activités en assemblée. Un enseignant venu de l?extérieur nedevrait ni prêcher ni diriger ces réunions publiques. Il ne devrait rien faireque ces nouveaux chefs apprennent à faire, sinon modeler brièvement pour eux denouvelles habiletés, de peur d?affaiblir leur ministère. Les laisser faire ceque l?on les forme à faire ! De cette façon la congrégation mère, ougroupe de croissance parent, ne perd pas son chef au groupe fille, et toutesles deux se développent plus rapidement.

QUATREÉTAPES POUR REPRODUIRE CONTINUELLEMENT
DES CONGRÉGATIONS PETITE-FILLE
ou des cellules dans une même
congrégation

1) Encourager chaque nouveaugroupe ou nouvelle congrégation fille à se mettre tout de suite à démarrerdes groupes ou des congrégations fille. Ne laissez pas refroidir sonenthousiasme.

2) Instruire chaque nouvelétudiant ouvrier, par ses tâches régulières, à imiter son propreentraîneur, répétant les mêmes étapes. Lui, aussi, aura bientôt ses propresétudiants qui pourront former de nouveaux groupes et congrégations fille.

3) Élever l?étudiant ouvrier pourêtre un entraîneur lorsqu?il aura gagné des hommes au Christ qu?il pourraformer en anciens pastoraux. Lui faire garder une chartre des progrès de lacongrégation pour chaque congrégation que mènent ses étudiants.

4) Tant qu?il rapporte sur leursprogrès et besoins, continuer à lui fournir des études qui correspondentaux besoins des congrégations que mènent ses étudiants, ainsi qu?aux besoins detoutes les nouvelles congrégations qui se démarrent le long de la« chaîne » de formation.

 

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