Il s?agit d?une traduction assistée par ordinateur de la page Internet d?origine

L?ÉDUCATIONORIENTÉE À L?OBÉISSANCE

 

 

ParGeorge Patterson

 

 

Copyright© 1976, 2004 et 2008 par George Patterson

Lapermission est donnée par l?auteur de reproduire librement
ce document. Veuillez en citer la source.


 

INTRODUCTION

L?éducationorientée à l?obéissance est provenu du Honduras où elle s?est développée dansle cadre d?un programme d?éducation décentralisée (Étée). Cet acronyme secompose comme suit :

Étsignifie Éducation théologique qui se fait habituellement dans lesséminaires et instituts bibliques résidentiels.

Étesignifie Éducation théologique par extension.

Étée signifie Éducationthéologique et évangélisation par extension.

Quelconqued?entre ces trois types d?éducation théologique peuvent s?orienter à l?obéissance,pourvu qu?il établit son programme d?études sur les commandements du SeigneurJésus-Christ (Mt 28 : 18 à 20). La doctrine, la Bible, l?histoire d?église,et d?autres « sujets » ne constituent pas la base du cours d?étude.Plutôt, les premiers objectifs éducatifs sont les commandements du Christ pourson église universelle. Cette priorité révolutionnera tranquillement unséminaire ou un institut biblique.

L?Éteapporte les études pastorales à l?étudiant là où il est. Elle sert des gens quine peuvent quitter ni leurs maisons ni leurs emploies. Elle permet de relaterleurs études à leur travail au sein d?une congrégation locale dans sacommunauté, plutôt que dans la retraite à un séminaire résidentiel. Les manuelsd?auto-instruction exigent moins de temps passé en salle de classe, et plus detemps en étude privée. Toutefois, l?Éte vise principalement à instruire plutôtqu?à évangéliser ou à démarrer de nouvelles congrégations.

L?Étéeintègre l?évangélisation avec l?Éte. Elle vise principalement à édifierimmédiatement les congrégations. Nous ne définissons pas l?évangélisation comme« gagner des âmes » mais comme la naissance et la croissance descongrégations, l?édification du corps du Christ. L?éducation et l?évangélisationcombinées dans un même programme se renforcent puissamment. Les missionnairespionniers emploient souvent un certain genre de l?Éte, car l?implantation d?églisedoit être accompagnée d?un programme de formation pastoral.

Commentl?Institut biblique décentralisé du Honduras est-il parvenu à appliquer l?Étée ?Notre programme d?Éte, une fois intégré avec un autre « é »(évangélisation) s?est avéré être un outil efficace d?implantation de nouvellescongrégations et d?évangélisation des perdus. Cet élargissement de sa portée n?apas affaibli sa capacité éducative comme certains ont prévu, mais l?a plutôtrenforcée. Ce mariage heureux de l?éducation et de l?évangélisation s?estépanoui pendant que nous orientions l?éducation vers l?obéissance. Et lesouvriers et les congrégations ont multiplié d?une manière inconnue à notreancien programme de Té (un institut biblique résidentiel traditionnel).

LeSeigneur Jésus-Christ n?exalte aucune méthode éducative particulière. Lui, il aenseigné par une large gamme de moyens. Dieu ne bénit pas les méthodes. Ilbénit plutôt l?obéissance des personnes fidèles qui l?aime. Bien sûr, certainsprincipes bibliques d?enseignement permettent de faire plus de disciplesmarqués par leur obéissance.

Biendes congrégations valorisent le « corps » dans lequel tous lesmembres collaborent d?un esprit d?unité. L?Étée applique ce même concept auxrapports entre les églises. De saines relations entre les congrégations tendentà créer une « chaîne » d?extension permettant de faire reproduire descongrégations fille. Cette relation « Paul-Timothée » entre lesentraîneurs décentralisés et leurs étudiants édifie le corps localement et régionalement,comme prévu en 2 Tim. 2 : 1 et 2. Cela permet une croissancenormale du corps.  


L?Institutbiblique décentralisé du Honduras a préparé cette explication du cours pastoralorienté à l?obéissance. Ces principes pourraient s?avérer utiles dans la formationde pasteur et l?implantation d?église dans d?autres régions. L?orientation à l?obéissancen?est pas qu?une méthode. C?est plutôt une manière de penser et d?agir enobéissance au Christ. Elle s?applique au séminaire résidentiel, comme à l?institutdécentralisé, et à n?importe quelle église dont le pasteur forme un« Timothée » afin de multiplier son propre ministère. Si on commence avecl?obéissance totale au Christ et se prolonge sans respect pour la tradition,alors on arrive à quelques conditions définitives pour l?éducation théologique,lesquelles font la base de l?esquisse de ce document.

LE CHRIST EXIGE QU?ONTRAVAILLE AU SEIN
D?UNE CONGRÉGATION

L?éducationqui est vraiment chrétienne demande : « Mettez en pratique la parole,et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de fauxraisonnements. ». (Jac 1 : 22). L?apôtre a dénoncé l?éducation qui nemène qu?à l?étude passive. Bien des cours pastoraux traditionnels permettentune telle étude passive. Un étudiant qui est conditionné par trois ou quatreans d?apprentissage de la Parole, principalement d?une façon passive, bien qu?ilreçoive un diplôme, aura une mentalité institutionnelle. Il traitera son églisecomme si c?était un petit institut biblique ; les membres resteront assisapprenant passivement. L?église, au lieu de servir en le corps sensible etcréateur que Dieu avait prévu, s?avérera passivement centrée sur son pasteur.

Lorsqueles églises commencent à multiplier sur un champ négligé, il y aura toujours unbesoin pressant de former beaucoup de nouveaux pasteurs. Ceci exige unchangement. Bien des établissements éducatifs chrétiens exigent de nos jours beaucoupplus de travail pratique pour complémenter les sujets enseignés. On renforce ladoctrine et la théorie avec des tâches dans le champ des églises. Ceci exigeplus d?obéissance, mais c?est toujours un programme d?études orienté à la doctrine.La base doctrinale reste primordiale ; les tâches pratiques y sontajoutées. Partons plus loin une étape. Pourquoi ne pas commencer avec le travailpratique, et puis ajouter la doctrine nécessaire pour permettre à un étudiant d?accomplirson travail ? Notez l?inversion. Le cours est maintenant orienté à l?activité,mais il ne s?oriente toujours pas nécessairement à l?obéissance. Ce programme d?étudesserait ordonné fonctionnellement, étant adapté aux besoins de la formation surle tas. Il pourrait bien servir à mobiliser rapidement un grand nombre d?ouvriersdans un champ en cours d?expansion. Mais nous devons aller plus loin, pour nousassurer que les activités se fassent dans l?obéissance au Christ dans unprogramme permanent d?éducation pastorale.

Lesétudiant doivent effectuer leurs tâches de travail pratiques dans l?obéissancedirecte au Christ, non pas au professeur. Ceci résout habituellement tout problèmede manque de motivation. Nous ne distribuerons pas tout bonnement des tâches deservice chrétien à faire au cours de la fin de semaine, ni affecter chaqueétudiant à une église. Le travail pratique est plutôt une partie intégrale ducours pastoral. Nous développons notre programme en commençant par lescommandements du Christ pour ses églises. Nous déterminons les étapesnécessaires pour porter à son but l?Ordre Suprême du Christ de faire desdisciples qui obéissent à tous ses commandements, là dans le secteur de notreresponsabilité. Ses ordres forment l?épine dorsale de notre programme d?études.Les activités en congrégation qui sont nécessaires pour les achever font le squelettedu cours.

Lachair s?impose dans notre cours de formation pastoral tant que nous appliquonsces activités aux endroits, aux personnes et aux responsabilités spécifiques. Mêmesi notre objectif général est de former des hommes pour démarrer de nouvelleséglises, notre objectif immédiat sera de former Carlos pour démarrer unenouvelle église sur rue 7 ce mois-ci. Notre objectif général peut être depréparer des hommes pour témoigner ; notre objectif immédiat est que l?étudiantouvrier Carlos aide ses amis Roger, Juan et Ian à être des témoins cette fin desemaine. Un programme d?études orienté à l?obéissance exige que l?on vise desobjectifs immédiats notant des noms, des lieux et des dates.

Auc?ur du cours est notre amour pour le Seigneur Jésus-Christ. L?obéissance provenantde tout autre motif serait légalisme. Jésus a dit : « Si vous m?aimez,gardez mes commandements » (Jn 14 : 15). Cet amour doit être cultivé :nous devons exhorter, encourager et reconnaître continuellement le travail denos étudiants. L?étudiant ouvrier répond volontairement par son amour obéissantpour le Christ et son ?uvre. Nous ne devons pas exiger l?obéissance auxcommandements du Seigneur dans un esprit légaliste. L?étudiant ne travaille paspour le professeur, ni pour de bonnes marques ni pour obtenir un diplôme, maisparce qu?il aime édifier le corps du Christ.

 

Description: Conventional%20Student

Figure1. Le professeur conventionnelregarde l?étudiant

Lesprofesseurs traditionnels de théologie focalisent sur l?étudiant. Leur objectifest de l?instruire. Ils regardent rarement au delà de l?étudiant pour observerce qu?il fait. L?étudiant satisfait son professeur en écrivant de bons exposés,examens et sermons.

L?entraîneurorienté à l?obéissance regarde au delà de son étudiant, car il n?est satisfait quepar un travail édifiant effectué dans le champ. Il ne se contente pas de lui apprendrela Bible ; il cherche aussi à l?enseigner de manière biblique. Leprocessus éducatif inclut l?entraîneur, l?étudiant et la congrégation dans laquelleil travaille. L?objectif éducatif n?est pas simplement d?instruire l?homme maisd?édifier sa congrégation. L?entraîneur regarde la congrégation à travers son étudiantouvrier qui est l?instrument de Dieu pour aider la congrégation à obéir à tousles ordres du Seigneur. Cet étudiant ouvrier peut être pasteur ou assistant pasteur.

 

Description: Student-worker

Figure2. L?entraîneur orienté à l?obéissanceregarde l?étudiant ouvrier
comme membre du corps d?une église

Nousdevons connaître les commandements du Christ afin d?aider une église à leurobéir. La confusion abonde : un prédicateur exige que l?on baptiseimmédiatement, un autre dit d?attendre des mois ; certains insistent pourl?abstinence totale des boissons alcooliques, d?autres répondent qu?une telledemande serait une tyrannie non-biblique ; les églises se divisent sur desquestions de costumes, de nourriture, de divertissement et de méthodes d?évangélisation.Les avis humains déconcertent les chrétiens. Donc il faut distinguer (1) lescommandements néotestamentaire pour l?église, (2) les pratiques apostoliques nonordonnés, et (3) les traditions d?origine humaine.

TROIS NIVEAUX D?AUTORITÉPOUR LES ACTIVITÉS
D?UNE CONGRÉGATION

1.   COMMANDEMENTS DU NOUVEAU TESTAMENT

EXEMPLES : croire, repentir, baptiser, s?entraimer,se sanctifier, communier, prier, donner, évangéliser, instruire les croyantssur la Bible. L?Ancien Testament n?y figure pas, car on parle des activités del?église et non pas des lois antiques de l?Alliance avec l?Israël antique.

AUTORITÉ : Ces commandements sont exigés (Mt 28 :18 à 20). Il ne faut nullement les interdire.

2.   PRATIQUES APOSTOLIQUES (non ordonnées)

EXEMPLES : Voyager à pied ou en bateau ;parler en langues étrangères ; baptiser immédiatement ; tenircommunalement les biens ; et maintes autres.

AUTORITÉ :On ne doit ni les exiger ni les interdire. (Le Christ seul a l?autorité d?ordonnerce que l?on doit faire et ne doit pas faire dans ses congrégations.)

3.   TRADITIONS HUMAINES

EXEMPLES : L?école du dimanche ; le ch?ur ;le pupitre ; le séminaire ; les invitations au public de « venirde l?avant » ou de « lever la main » pour accepter le Christ ;le sermon esquissé, la chandelle, le catéchisme pour candidats baptismaux ;l?ordination formelle ; le porter de la cravate au pupitre ; le refusde porter une cravate au pupitre ; le pupitre ; et maintes autres.

AUTORITÉ : On ne doit pas les exiger (Mat.15 :1 à 9). On peut les interdire, s?ils gênent l?obéissance. La plupart destraditions sont bonnes. Elles deviennent mauvaises le moment où elles gênent l?obéissanceau Christ. Leur seule autorité divine provient d?un accord volontaire desmembres d?une congrégation d?adopter une pratique quelconque (Mt 18 : 18 à20). Une congrégation ne devrait pas imposer sa tradition sur d?autres. Laplupart des traditions sont bonnes ; certaines sont diaboliques.

Ces trois niveaux d?autorité pourune congrégation fournissent une base pour déterminer si l?on devrait exiger ouinterdire d?une pratique incertaine. Par exemple : célébrer le Repas duSeigneur est un commandement évident, universel et requis. Le célébrerfréquemment dans les maisons était une pratique apostolique ni requise ni à interditdans des circonstances semblables. Le célébrer à 10h 45 dans une chapelle estune tradition d?origine humaine, une pratique sur laquelle un corps spécifiqued?église pourrait convenir.

On a un cours pastoral orienté à l?obéissanceseulement si les objectifs éducatifs immédiats accomplissent les commandementsdu Christ. Pour garantir une orientation permanente à l?obéissance l?on devraitassurer une coopération active des congrégations dans lesquels servent sesétudiants.

II
LES ENTRAÃŽNEURS COMMUNIQUENT AVEC LES BERGERS
DANS LE CHAMP

Éphésiens1 : 17-23 met de lalumière sur le processus divin de l?éducation théologique : Dieu lui-mêmedonne à son peuple, en l?occurrence les membres de l?église d?Éphèse, un espritde sagesse et de révélation pour le connaître et pour savoir quel est son planpour eux. Il est la responsabilité de l?entraîneur d?aider son étudiant ouvrierà participer à ce processus éducatif divin. Ce qu?il étudie devraitcorrespondre aux activités de la congrégation où il travaille. On traite leséléments de la doctrine, de la Bible et de l?histoire d?église, au moment oùces sujets ont un rapport aux besoins des gens dont l?étudiant est responsable.Au lieu de diminuer l?importance de la doctrine et de la Bible dans leprogramme d?études orienté à l?obéissance, ces sujets s?acquirent uneimportance étonnamment nouvelle une fois reliés directement à la vie et auxactivités d?une congrégation grandissante. Ceci exige une communicationconstante entre l?entraîneur et les congrégations ; c?est le systèmenerveux de du cours pastoral.

Comparez les deux méthodeséducatives par rapport aux églises :

Figure3. Deux méthodes éducatives parrapport aux églises

Dans la formation pastorale parcommunication bidirectionnelle, l?étudiant ouvrier fait la navette entre sacongrégation à son entraîneur qui pourrait être un pasteur ou un ancien dansune église mère, ou bien à un instructeur dans un programme éducatif au servicedes églises. L?étudiant ouvrier rend compte de sa congrégation, de son avancementet de ses besoins et ses occasions de servir. L?entraîneur, informé par cecompte-rendu, fournit l?étudiant ouvrier avec des solutions, des matériels etdes instructions par lesquels édifier sa congrégation.

Les bergers et les implanteursexpérimentés d?église dans le champ devraient informer leurs entraîneurs surles mesures chaque étudiant devrait prendre prochainement. L?étudiant luiaussi, doit tenir son entraîneur au courant de ses besoins changeants. Unéducateur conçoit le large cours d?étude en vue des objectifs généraux et des butsbibliques inchangeables. Toutefois, il maintien une flexibilité qui permet des objectifsimmédiats changeants, tant que les nouveaux croyants dans la congrégation de l?étudiantprogressent. Dans une nouvelle congrégation, les objectifs immédiats sont plusévidents, car la congrégation commence simplement à mettre en practice leschoses ordonnées par le Christ, l?une après l?autre. Dans une congrégation plusâgée, maintes besoins se font sentir normalement, et l?étudiant ne devrait pasmanquer d?occasion d?y appliquer ses différentes études. Tôt ou tard il devraappliquer la Parole entière de Dieu, ainsi que des exemples importants à partirde l?histoire d?église, des doctrines essentielles et du travail pastoral.

Un séminaire qui se tient indépendantdes congrégations ne pourrait guère avoir un programme d?études orienté à l?obéissance.L?établissement théologique doit se placer dans une position de coopérationavec les congrégations. Chaque congrégation devrait incuber des bergers encoopération avec séminaire résidentiel ou décentralisé. Le Christ a donné à l?église,non pas à un séminaire autonome, le pouvoir de d?instruire son peuple (Mt 28 :18 à 20). Le séminaire qui fonctionne dans cette sphère d?autorité trouve que lacongrégation est sa « salle de classe » la plus valable. Comme une loupefocalise la lumière du soleil sur un point, l?Esprit Saint emploie lacongrégation pour intégrer différents éléments d?étude dans un programmeintègre. L?Esprit coordonne les différents ministères dans un corps (Ep 4 :1 à 16).

Les séminaires craignent êtrecommandés par les congrégations, qui craignent à leur tour être commandés parles séminaires. Le séminaire défend son indépendance au nom de la liberté de l?enseignement,de l?érudition et de l?honnêteté intellectuelle. Il peut bien défendre l?autoritéde l?Écriture, mais ce n?est pas se soumettre à l?autorité que le Christ donne àune congrégation, par laquelle Dieu lui-même instruit son peuple dans lathéologie. Nous ne demandons pas aux congrégations de commander le séminaire, nile réciproque. Leur soupçon mutuel est apaisé seulement lorsque tous les deux semettent d?accord pour partager le processus éducatif, chacun appréciant lacontribution que fait l?autre par son propre ministère. Le facteur décisif n?estpas la commande mais la communication qui permet de coordonner avec ses étudesle service rendu par l?étudiant ouvrier dans une congrégation.

Cette communication bidirectionnelleentre le berger et l?éducateur est aussi essentielle que celle entre uncommandant militaire et ses entraîneurs. Pendant une longue campagne, lestroupes sont à plusieurs reprises données des instructions et orientées. Tantils passent d?un objectif à l?autre, ils sont rééquipés pour leur prochainerencontre, que ce soit des radeaux en caoutchouc, des chaussures pour neige, desmasques de gaz ou des armes antichar, selon les rapports des services derenseignements et les directives du commandant. L?étudiant pastoral peut ne pasdevoir apprendre à gonfler un radeau en caoutchouc, mais il devra savoirdiscipliner un membre désordonné d?une nouvelle congrégation. Pour ceci il abesoin d?équipement spécial. Son entraîneur doit savoir quel son travail et y relierses études théoriques.

Un tel enseignement est un défi ;il nous gâte pour la salle de classe conventionnelle. L?étudiant ouvrier dévoreégalement ses études avec une ardeur rarement trouvée dans un établissementtraditionnel. Il obéit au Christ ! Tout comme un élément d?une armée de conquête,il est responsable de sa partie du travail dans une congrégation donnée.

Un général commandant n?enverraitpas les unités militaires dans la bataille sous des officiers sortis d?uneacadémie militaire autonome qui ignoreraient ses ordres au nom de la liberté del?enseignement. Les entraîneurs militaires n?oseraient pas se protéger desréalités d?un champ de bataille moderne ni concevoir à leur gré un propreprogramme d?études de caractère traditionnel. Ils doivent plutôt employer les informationsen provenance constante de la zone de combat et suivre les ordres de leurcommandant.

L?éducateur chrétien, tout comme unstratège militaire qui se penche sur ses cartes, doit interpréter descommunications venues du champ, des espions « derrière les lignes »,et du général même, afin de mobiliser son « troupes » à l?avance. Lorsdes opérations militaires et de missionnaire le personnel dans le champ doitrapporter sans interruption à ceux qui les dirigent, qui les entraîne ou quiles surveille. Les rapports sur les progrès et sur les besoins pressants déterminentnos objectifs immédiats, car nous travaillons dans l?obéissance à nos ordresgénéraux de notre Commandant Suprême. Les objectifs éducatifs immédiatschangent d?une semaine à l?autre, selon les progrès et les besoins de ceux dontl?étudiant ouvrier est responsable.

III
COMBINER LA DOCTRINE AVEC SES FONCTIONS
CORRESPONDANTES

L?entraîneur doit permettre à sonétudiant de respecter les engagements pratiques de chaque doctrine. Nous n?yajoutons pas d?« application » : plutôt, nous approchons de ladoctrine en raison d?un désir primaire d?obéir au Christ. Les bergers devraientmobiliser tous les membres de la congrégation pour le service ; Éphésiens4 : 11 à 16 indique que les bergers sont sensés équiper les« saints » pour le ministère. L?Esprit Saint coordonne leursdifférents ministères. La vérité théologique, correctement enseignée, nous motivepour servir ensemble comme un corps. Mais elle ne peut ce faire alors que nous l?avonsdivisée en des sujets particuliers et en enseignons chacun séparément. On doitfaire le rapprochement de différentes vérités théologiques en les concentrantsur une activité congrégationnelle spécifique. La théologie systématiquecherche à relier logiquement des vérités divines, mais toujours en dehors deleur cadre normal. L?Esprit de Dieu met de la lumière sur ces vérités encoordonnant les différents ministères chez une congrégation grandissant. Ilintègre différents éléments de doctrine biblique, d?histoire et d?éducation dechrétien, etc., que l?on les applique aux vies des hommes, aux luttes avec lemonde, aux philosophies contradictoires, à la politique et aux rapportshumains.

Comment notre étudiant peut-ilapprendre à harmoniser des apparents intérêts opposés dans sa congrégation ?Un ancien pastoral qui a un don de l?enseignement s?intéresse aux détails de ladoctrine biblique. Un autre ayant un don de la prophétie est préoccupé par unelarge gamme d?implications de la vérité théologique pour les hommes en monde d?aujourd?hui :il interprète l?histoire d?église, du passé, du présent et de l?avenir, en vued?exposer la position et le devoir humain devant Dieu. Un autre, qui a un don d?exhortation,vise des objectifs pratiques ; il apprécie les livres sur la relation d?aide,sur l?évangélisation et sur la stratégie de mission. Un diacre au don duservice veut améliorer le culte et recherche de meilleures hymnes de louange.Un autre volontaire est moniteur d?un groupe des garçons et anime des projets communautaire ;son épouse fournit de la nourriture aux voisins malades. Alors, un berger ne sauraitharmoniser ces différents intérêts et capacités a partir d?une salle de classe nide derrière un pupitre. Un berger expérimenté sait bien régir avec sagesse,unifiant ces ouvriers à manière qu?ils obéissent au Christ ensemble en équipe.L?étudiant ouvrier, en observant cela, apprend comment l?Esprit de Dieu coordonneles différentes personnes, les intérêts et les vérités dans le ministère ausein du corps du Christ harmonisé par l?Esprit Saint. Il découvre un facteurcohésif dans l?obéissance au Christ motivée par l?Esprit.

Comment pouvons-nous intégrer de différentesétudes de sorte qu?elles contribuent à une activité commandée par le Christ ?(Voir le diagramme ci-après.)

Relier la doctrine au devoir exigeun traitement « vertical » de doctrine. On commence par affirmer que Dieuest la source de toutes les vérités et de toute autorité. Ses attributstrouvent expression dans les décrets éternels de Dieu le Père. Ces décrets furenteffectués dans la création par Dieu le fils, dont l??uvre est appliqué à l?hommepar l?Esprit Saint. L?homme y répond dans l?obéissance simple. On commence chezDieu et finit chez l?homme. Élaborer les étapes intermédiaires dans uneapplication verticale fournit la teneur d?une étude doctrinale. Toute étudesystématique qui ne commence pas par Dieu ou ne finit pas par la réponseobéissante de l?homme fait défaut à l?idéal biblique. Elle ne pourrait vraimentcontribuer aux activités exécutées par une congrégation obéissante.

 

Figure4. Orienter les études auxcommandements du Christ

L?approche traditionnelle etanalytique de la doctrine se fait à l?« horizontal » et commencerarement par Dieu pour finir par le devoir de l?homme. Comme lesscholastiques médiévaux, elle regroupe des vérités doctrinales dans descatégories parallèles ou horizontales, comparant des idées semblables. Il netouche ni le ciel ni la terre. Les prophètes et les apôtres ont démontrécomment enseigner : ils ont présenté la vérité théologique de manière à toucherla vie quotidienne des hommes d?une façon fâcheusement pratique. Jamais n?ont-ilsenseigné la doctrine à sa juste valeur.

Un programme résidentiel d?éducationpourrait à peine exiger de chaque cours d?avoir son travail pratiquecorrespondant. Mais tenir des sessions concentrées sur le travail pratique peuventadapter les études de l?étudiant à la croissance de sa congrégation. Celui quienseigne ce travail que pratique peut aider les autres professeurs à faire lestâches qui s?avèrent utiles pour les besoins de chaque étudiant.

 

Figure5. Approche au vertical de ladoctrine

Une autre manière d?illustrer leprocessus d?intégrer différents sujets théologiques est de les comparer à l?antiquemanière dont les maçons ont construit des bâtiments (voir ci-après).

L?entraîneur dans un cours pastoralorienté à l?obéissance est responsable du progrès hebdomadaire de son étudiant.Il enseigne les mêmes matières générales que le professeur traditionnel deséminaire ou d?institut biblique, mais non pas dans le même ordre. Il donne à sonétudiant ce dont il a besoin pour ses propres besoins changeants tant qu?il secharge de plus en plus de responsabilité dans sa congrégation.

L?éducation théologiquetraditionnelle fait peu d?effort d?intégrer les différents sujets et leursapplications pratiques, en raison de la manière dont le programme d?études estarrangé. Notez les deux colonnes parallèles ci-après.

 

 

L?étudiantouvrier n?apporte pas aux gens un approvisionnement de l?eau de plusieurs moisd?un seul trait (comparable à un exposé de chaque verset d?Ecclésiastes aucours de six mois). Il ne décharge pas dix tonnes de sable à leur milieu (comparableà une étude intensive de l?histoire d?église à partir de Paul jusqu?auprésent). Il leur amène une gamme d?éléments, juste assez de chaque élémentpour en faire un mur solide. Il leur fait continuer de travailler d?une semaineà l?autre. Il leur fournit ce dont ils ont besoin à chaque étape du projet.

Figure6. Combiner plusieur élémentscorrespondant aux besoins

 


 

APPROCHE TRADITIONNELLE DE L?ÉDUCATION

OBJECTIFS ÉDUCATIFS EN MATIÈRES SPÉCIFIQUES

COURS ET TEXTES CORRESPONDANT

Spiritualité

Spiritualité

Bible

Introduction

Ancien Testament

Nouveau Testament

Et cetera

Théologie

Théologie propre

Christologie

Sectes

Et cetera

Histoire d?église

Antique

Médiéval

Modern

?uvre pastorale

Éthique pastorale

Homilétique

Et cetera

Et cetera

 

 

Comment peut-on  préparer desmanuels qui concentrent différents domaines d?étude sur une activité donnée ?Tout d?abord, nous devons détacher notre liste d?objectifs éducatifs de sacorrespondance liste parallèle de sujets et de manuels. Si les deuxlistes sont parallèles, alors chaque cours ou texte tend à traiter seulementdes objectifs dans un domaine spécifique. L?éducation orientée à l?obéissancene peut pas être illustrée graphiquement sans recours à un certain genre de matricequi permet d?intégrer ce que l?étudiant apprend (le teneur) et ce qu?ilpratique (ses activités à l?endroit des gens pendant la semaine).

Si les sujets et les manuels setrouvent en parallèle avec les objectifs éducatifs ayant peu d?intégration dedifférents domaines d?étude, alors il reste impossible de combiner des sujetset des activités dans un ministère holistique. Essayons de mieux illustrer une interdépendanceappropriée en traçant les deux listes (la teneur et les activités) sur une matrice,en redisant les sujets en termes d?activités préconisées par le NouveauTestament. Ce qui suit est un exemple, même si trop abrégé pour être d?uneutilité réelle :

 

Figure7. Combinaison des éléments de diverssujets

 

On n?a vraiment pas besoin d?un telgraphique sinon pour visualiser l?intégration du concept. Un graphique précisexigerait trop de détails, de révisions constantes et d?additions. Lorsque nousavons essayé de préparer un tel graphique, il s?est gonflé à la taille d?uneporte et avérée difficile à manier. On peut mieux intégrer les études enclassant continuellement les objectifs, les besoins et les études selon leursactivités congrégationelles correspondantes. Un tel dossier, si sur le papierou sur ordinateur, a besoin d?une chemise pour chaque activité. Cela permet qu?ilse développer et d?être mis à jour sans confusion. Si vous écriviez un tel programmed?études, chaque chemise pourrait devenir un manuel. Un tel manuel s?écrit lui-mêmetant que l?on continue de classer les informations significatives glanées desrapports des étudiants sur les besoins de leur congrégation, y ajoutant une théorieappropriée lorsqu?on en fait la découverte.

Figure8. Classement selon les activitéscongrégationnelles

Les professeurs résistent parfois àune façon si pratique d?étudier la doctrine et la pratique bibliques,particulièrement ceux conditionnées par les disciplines traditionnelles d?université.Ils n?apprécient pas la flexibilité exigée, à moins qu?ils aient le c?urconsacré et l?expérience d?un berger. Parfois les étudiants résistent égalementà une approche néotestamentaire si pratique. Cette résistance provientgénéralement des plus jeunes étudiants qui ne sont pas encore prêts à appliquerla Parole d?une manière pratique dans un troupeau. Ils préfèrent classer leursnotes dans leurs mémoire et cahiers, en vue d?une application future. Àquelques exceptions heureuses, nous avons constaté que la plupart des jeuneshommes préfèrent étudier et enseigner la pure théorie, d?une manière nettement séparéedu vrai travail pastoral à l?endroit des habitants de la communauté. Mêmelorsqu?ils ont essayé de travailler, ils ont souvent constaté qu?ils manquaientla maturité et le respect de la communauté dont ils avaient besoin pour effectuerun travail pastoral sérieux, particulièrement chez les hommes mûrs. De telsjeunes étudiants ont besoin d?instruction, mais non pas dans un cours orienté àl?obéissance destiné aux pasteurs.

IV
LAISSEZ LES CONGRÉGATIONS SE DÉVELOPPER
ET SE REPRODUIRE DE LA MANIÈRE
NORMALE

Marc 4 : 26 à 29 illustrecomment les congrégations prennent racine, grandissent et développentspontanément leurs différents ministères, avec un minimum de commande de lapartie des ouvriers responsables.

Nous reconnaîtrons l?autoritésuprême du Seigneur Jésus-Christ sur toutes les congrégations et tous les établissementsthéologiques. Là où il règne, les congrégations se développent spontanément.Sous son unique commande, la congrégation accroît et multiplie en quelque sortenormale à lui-même. Une congrégation normale qui se trouve en bonne santé nemanquera pas de se développer et de multiplier. C?est sa nature innée, établie enelle par son Créateur Tout-Puissant.

Regardons quatre principes communs àtoute vie créée, y compris la vie de corps d?une congrégation obéissante :

1) Toute forme de vie a la capacitéde se reproduire selon son espèce.

2) Tous les organismes ont unesensibilité à leur environnement. Même les virus ont une intelligence primitivepour discerner lesquelles particules étrangères elle peut assimiler et cellesqu?elle doit repousser. Les animaux plus complexes apprennent et raisonnent. L?hommea la capacité dangereuse de choisir entre le bien et le mal en plus de sa capacitéd?adorer Dieu et d?apprécier ses attributs divins.

3) Toutes les formes de vie, exceptépeut-être les plus simples, différencient leurs cellules dans des organesdivers qui fonctionnent ensemble en harmonie ; cette spécialisation permetaux plantes, aux animaux et aux humains de faire des activités de plus en pluscompliquées.

4) La plupart des organismes portentun fruit ou fournissent quelque chose d?utile à d?autres en plus d?elles-mêmes :les plantes rapportent les antibiotiques, le bois, le fruit de la forêt, et lesfleurs, tout en alimentant les vaches qui produisent le lait, la viande et lecuir ; les hommes font des ?uvres, de bonnes et de mauvaises.

Le créateur travaille à partir dusimple vers le plus complexe et utile. Il a commencé avec les plantes, estpassé aux animaux, mais n?a pas fini avec l?homme. Ce n?est pas l?homme qui estsa création finale, mais l?église universelle. Le Seigneur Jésus-Christ estressuscité le premier jour de la semaine en tant que Chef d?une créationentièrement nouvelle (1 Co 15 : 20, 23, 40 à 49). C?est son corps, l?église.

Comme toutes les créatures vivantes,chaque congrégation a en elle la puissance de se développer et de multiplier selonson espèce (Marc 4 : 1 à 20). Elle se développe spontanément, non pascomme un établissement dont le progrès dépend de l?initiative de ses cadres. Étantun corps actif et sensible, elle s?agite avec de l?énergie potentielle. Unecongrégation obéissante se développera et multipliera aussi sûrement que les planteset les animaux ; c?est en sa nature. Cette assurance motive les croyants àtémoigner et à service dans une obéissance détendue et volontaire au Christ.

La congrégation a de même sa propreintelligence, un système nerveux spirituel : Christ son le chef communiquepar l?Esprit Saint à chaque membre. La congrégation, en coopération avec desentraîneurs et des établissements qualifiés, s?instruit en théologie. Ellediscerne quelle doctrine elle devrait recevoir ou refuser. Elle choisit etforme ses propres responsables. L?éducateur professionnel devrait s?intégrer dansce processus éducatif divin. Il ne peut le créer, ni devrait-il cherchent à lecommander, de peur qu?il ne supprime sa spontanéité.

Comme d?autres créatures vivantes,une congrégation est capable en elle-même de différencier ses« cellules ». Chaque membre a un don ou une spécialisation de servirselon les besoins de la congrégation. Ces dons prévoient des ministères quidoivent contribuer à édifier le corps entier (1 Co 12 ; Rom 12 :4 à 8). Une congrégation active et obéissante découvre bientôt quels sont cesdifférents ministères que Dieu a distribués parmi ses membres. Elle n?essayepas de fabriquer le don pastoral dans une salle de classe. Une congrégationactive, si elle a la liberté de le faire, développe aisément parmi ses membres lesdons nécessaires.

Comme d?autres choses vivantes, lacongrégation produit également du fruit. Elle a le privilège de porter du fruitde valeur et de durée éternelles. Cela résulte, inévitablement, de tout travaileffectué dans la foi et l?obéissance affectueuse aux commandements du Christ (Jean15 : 1.1 0 ; 1 Co 3 : 11 à 15). Ce fruit se développesouvent si haut sur l?arbre que l?on ne le voit pas depuis la terre. Et il peutavoir peu de relation à l?effort ou à l?argent investi.

On risquerait d?éteindre l?élémentspontané du développement d?une congrégation, si on rendait obligatoires lescommandements du Christ dans un esprit légaliste. On peut éviter ce danger dulégalisme en insistant sur l?obéissance, si on compte sur l?obéissancevolontaire et sur l?amour de l?étudiant (Jean 14 : 15). C?est la tendance normaled?un chrétien rempli par l?Esprit ; c?est contagieux : lacongrégation pourra l?attrapera. Un mouvement spontané pour le Christ n?est pasun réveil dans le sens d?une ?uvre rare et spéciale de l?Esprit sur unecongrégation dormante. La croissance spontanée n?est ni rare ni spéciale. C?estle développement et la reproduction normaux et quotidiens de toute congrégationraisonnablement obéissante et plantée en de la bonne terre. Il se produit aussisûrement que n?importe quelle autre moisson : une congrégation normaleproduit plus de grain spirituel (témoignage, service, visites, contribution,etc.) que l?on a semé à son origine (Mc 4 : 1.20). Une congrégation peut seproduire en double, en triple même cent fois. Mais si une église consomme 100grains par semaine pour maintenir son propre programme et produit, en moyenne, seulementcinquante grains parmi ses membres, alors il exige encore cinquante pour survivre,fournis par un ouvrier venu de l?extérieure, par un missionnaire, ou par uneéglise mère. Une telle église « éponge » absorbe de l?énergiespirituelle et empêche la croissance spontanée. Les nouvelles églises ne commencentpar être des éponges ; elles génèrent souvent plus d?énergie plus spirituellepar membre que des églises plus âgées.

Au Honduras nous avons observé lesdeux types de programme d?études menés dans une situation contrôlée de« laboratoire ». Isolées de la plupart des influences d?extérieur,les églises de village étaient presque entièrement dépendantes des efforts denotre mission quant à leur éducation religieuse. Nous pouvions en commander lateneur théologique. Nous avons observé un certain nombre d?églises dont laseule éducation se faisait par un cours orienté à l?obéissance. Celle d?autreséglises est venue par des ouvriers matriculés dans un cours traditionnel etorienté à la doctrine. Quelques églises ont reçu une combinaison des deuxinfluences. Les églises orienté à l?obéissance se sont développées et ontmultiplié, ont maintenu la discipline, et ont fait preuve du discernement relatifà la doctrine. En revanche, les églises ayant une éducation traditionnelle etorientée à la doctrine ne se sont guère développées pas sinon par les effortsdes ouvriers de l?extérieur. Bien qu?elles aient su plus de doctrine en tantque telle, elles ont souffert davantage d?erreur doctrinale et étaient privéesde l?initiative. Les églises influencées par les deux orientations ont fait desprogrès seulement lorsqu?elles ont accordé la priorité à l?obéissance.

Certes, un établissement théologiquepeut déclencher une grande puissance, déjà latente dans les églises, pour démarrerun mouvement spontané pour le Christ. Cela coûte moins cher ; plus d?hommessont impliqués volontairement dans l?éducation pastorale. L?établissement s?acquiertréellement plus d?influence chez les étudiants et auprès les églises alors qu?ellerenonce à sa position privilégiée de contrôle complet des processus éducatifs.

Pour que l?éducation contribue à la multiplicationspontanée des églises, le facteur de l?auto-multiplication doit faire partie duprogramme d?études. C?est simple à faire. N?importe quel pasteur peut formerses « Timothées » s?il a les matériels qui suivent les directives deNouveau Testament pour formation des responsables, comme le programme Paul-Timothée(www.Paul-Timothee.info). Ces apprentis devraient, alternativement,commencer rapidement à former leurs propres Timothées (2 Tim. 2 : 2).Cette auto-multiplication exige que chaque étudiant ouvrier devienne également unétudiant professeur sans tarder. Ce processus a comme conséquence lamultiplication des églises ou de cellules dans la ville ainsi que beaucoup depetites congrégations dans des régions éloignées où les déplacements s?avèrent difficileet les gens manquent des occasions éducatives normales. Nous avons observé quelà où chaque pasteur devient un professeur d?études décentralisées, le nombre d?ouvrierschrétiens et des églises multiplient rapidement.

Exemple d?unechaîne de formation décentralisé

Après que nous avons adopté l?éducationorientée à l?obéissance dans la formation des pasteurs au Honduras nordique,plusieurs chaînes de formation en ont résulté. Sur le diagramme ci-après lesplus petits points dépeignent quinze nouvelles églises de village que lesétudiants d?Armando, d?un étudiant ouvrier inculte a plantées et dirigées auHonduras nordique. Le processus de l?extension a fallu environ cinq ans.

 

Description: Extension%20Chain

Figure9. Exemple d?une chaîne de formationdécentralisé

Intéressant, les églises ayant peuou pas de contact avec des pasteurs instruits et des missionnaires étaientinvariablement les plus fortes et elles avaient mois de problèmes. Toutefois,elles étaient en communication constante avec des entraîneurs mûrs à traversune chaîne décentralisée. Chaque étudiant ouvrier a fait rapport à son propreentraîneur ; chaque membre de la chaîne savait ce qui se produisait dansson propre secteur de responsabilité.

Le programme d?études orienté à l?obéissancetraite les activités changeantes d?un corps vivant, accroissant, obéissant. Unefois qu?un établissement théologique s?engage à déclencher une croissance et undéveloppement spontanés de l?église du Christ par l?éducation, ses objectifs,philosophie et méthodes de communication s?amélioreront bientôt. On mesurecette amélioration non pas par les critères des conseils accréditant d?universitaireou des associations théologiques, mais par les normes pastorales qui visentsurtout l?édification immédiate des églises dirigées par des étudiants. Leséminaire qui s?intéresse par et l?érudition et la l?Ordre Suprême, devraitoffrir deux programmes très séparés : l?un pour les académiques professionnels(toute dénomination en a besoin) et l?autres pour des pasteurs.

 

V
LES OBJECTIFS ÉDUCATIFS DOIVENT
ÊTRE RÉALISTES

Notre seigneur a prononcé sonOrdre Suprême (Matthew 28 : 18-20) en termes militaires et pressants sinonde militaire : « Tout pouvoir m?a été donné…. Allez, faites detoutes les nations des disciples. » Il ne tolère aucune excuse ; ilexige l?obéissance simple et directe. On devrait établir des objectifsréalistes pour mobiliser des disciples obéissants dès le début de leur viechrétienne. Cependant on projette souvent démarrer des établissements et desprojets qui forment des disciples des manières les plus indirectes.

Nous les éducateurs demissionnaire, nous sommes des rêveurs notoires. Nous confondons la foi avec lerêve, la vision avec l?ambition. Nous écrivons des objectifs éducatifs, desétoiles devant nos yeux. Les prophètes de la Bible étaient également desrêveurs, mais ils avaient un attachement contrôleur à la nature qui les amaintenus dans l?équilibre. Ils avaient les pieds sur la terre. Étant desbergers et des fermiers, ils savaient les réalités de la nature. Ils ne sontjamais entrés dans une grande bibliothèque où on peut se perdre en monde dephilosophe. Ils n?étaient pas des disciples qui se sont spécialisés de plus en plusen de moins en moins. Les problèmes de l?éducation pastorale sont d?une tellenature que, indépendamment de la prière, ils ne cèdent qu?à la dure réalité.Mais nous n?hésitons pas de démarrer des projets coûteux, les justifiant par laseule présentation éloquente de nos objectifs. Alors, les objectifs nedevraient pas être des souhaits mais des plans honnêtes. Et les plans éducatifsdoivent être projetés avec une telle clarté que leurs résultats seront clairsdès le début. Les problèmes éducatifs doivent être identifiés et considéréshonnêtement. Dans un monde où des millions meurent sans Christ, nous ne devons gaspillerni le temps ni et l?argent sur des efforts éducatifs impraticables juste parceque nos objectifs nous semblent bons.

Combien d?argent a-t-on dépensépour agrandir des écoles bibliques dans des sociétés résistantes dans l?espoirnaïf que par la taille de ces établissements on pourra augmenter le nombre des élusde Dieu ? Puis, lorsque son projet hésite, on le maintient sembler vivantsen y versant dans plus d?argent, en ajoutant des salles de classe et en faisantimprimer des brochures multicolores pour mieux présenter nos objectifs demanière grandiloquente. Nous les éducateurs, nous devons nous repentir de cemercantilisme gras !

Un programme d?étudesorienté à l?obéissance ne commence pas par des objectifs éducatifs d?origine humaine,mais par les ordres du Christ appliqués à un champ donné de responsabilité.Chaque professeur et étudiant sait bien quel est son propre secteur deresponsabilité. Il sait exactement ce que le Christ ordonne que son église fassedans ce secteur de responsabilité. Il sait quelles mesures spécifiques il doitprendre en tant qu?ouvrier chrétien, pour voir que l?église accomplisse ce quele Christ a commandé.

Chaque étudiant immatriculé dansl?Institut biblique décentralisé du Honduras dessine une carte du secteur où sonéglise a de la responsabilité. Il aide sa congrégation à accepter saresponsabilité avant Dieu. Puis, ils font ensemble des plans réalisables pour mettreen pratique ce que le Christ a ordonné. Ils étudient leur champ deresponsabilité afin d?identifier lesquelles villes serviront le mieux decentres stratégiques pour atteindre les secteurs restants. Ensuite, ils implantentdes églises fille. Ces plans réalisables les aident à focaliser de manièrepratique sur une vision de la grâce illimitée de Dieu. Il faut abandonner lesprojets éducatifs et ceux évangéliques qui se sont avérés impraticables,indépendamment de combien d?argent et du temps on y a déjà investis ! Il fautdémarrer des centres décentralisés là où Dieu est à l??uvre. Notez qui sont leshommes qui prennent la responsabilité. Quels sont leurs besoins ? Quelprogramme d?études les mettra mieux à même, qui qu?ils soient et où qu?ils setrouvent, de guider leurs églises dans la mise en ?uvre de ce que le Christ a ordonné ?Peut-être ces hommes qui se présentent à l?église pour le service ont-ils eu peuou pas d?éducation ; mais ils sont les hommes que Dieu a soulevés. Il fautles mobiliser immédiatement pour entreprendre ce que Dieu les ait donné à faire,et il faut y adapter les cours d?étude. Leur expérience éducative doit suivreleur expérience d?église. Leur éducation les oriente intellectuellement àchaque étape tant qu?ils prennent plus de responsabilité.

C?est un crime de faire s?engagerà un homme non éprouvé à suivre plusieurs années d?étude en vue d?un pastorat alorsque ni lui ni l?église ne sait si Dieu l?ait doué pour cela. Ce don ne peutêtre discerné qu?à travers la pratique au sein d?une église locale. Supposer qu?unecour d?étude de trois ans fera automatiquement un pasteur contredit la doctrinebiblique des dons de l?Esprit. Toute école devrait fournir aux étudiants unefaçon gracieuse d?en sortir, s?ils n?arrivent pas à appliquer leurs études dansune situation d?église locale.

Nos objectifs éducatifsdeviennent plus réalistes alors qu?ils vont de pair avec des objectifspastoraux ou évangéliques correspondants. L?évangélisation et l?éducation, lorsqu?intégrées,se renforcent. Chaque pasteur expérimenté devrait participer au cours deformation pastoral de trois manières :

1)   Formerses propres Timothées (peut-être en coopération avec un établissementthéologique formel).

2)   Communiquerquels sont les besoins et envoyer des rapports sur l?état d?avancement de sonchamp à ceux qui écrivent les textes et forment des hommes pour son champ.

3)   Continuersa propre étude pour maintenir son esprit aiguisé et pour rester en avant deses Timothées.

Un professeur dans unétablissement résidentiel doit permettre à ses étudiants de partager leur tempsavec leur pasteur enseignant dans le champ. Plus il y a de la communicationentre le professeur et le pasteur, plus l?application de la théorie par l?étudiantsera facile. Les objectifs listés dans quelques catalogues de séminaire ont peude rapport au ministère des étudiants et des diplômés. Comment peut-on être sûrque les objectifs se réalisent ? Comment s?assuré que c?est l?Esprit Saintqui dirige la projection des nouveaux centres décentralisé et des nouvelleséglises ? D?abord, il ne serait pas possible de faire les plans quicauseraient un mouvement spontané (autrement, ce ne serait pas spontané). On nepeut assurer que l?Esprit de Dieu se mettra à l??uvre à 19 h 30, le vendrediprochain lorsqu?on va inaugurer son nouveau programme d?éducation. Toutefois,on peut bien faire des plans qui permettent un mouvement spontané. Le schéma ci-aprèsillustre comment des plans stratégiques d?un cours pastoral flexible permettentun mouvement spontané.

 

Figure10. Le Saint-Esprit dirigecontinuellement

VI
PERMETTRE UNE EXTENSION LIBRE DES CHAÃŽNES
DE FORMATION

En 2 Timothée 2 : 2 ondégage quatre maillons dans la chaîne d?extension :

« Ce que tu as entendude moi (Paul)

? confie-le (Timothée)

à des hommes fidèles

qui soient capables de l?enseigneraussi à d?autres. »

Un pasteur obéissant multiplie sonministère à travers d?autres : il prépare des « Timothées » quil?imitent (1 Co 11 : 1 ; Phil 3 : 17). Chaque étudiantpastoral doit observer et imiter un bon pasteur. Dans quelques églises touttourne autour d?un pasteur inepte. D?autres ne peuvent l?imiter parce qu?il neleur donne aucune responsabilité dans le travail. Ils l?écoutent passivement,faisant de temps en temps ce qu?il leur dit. La « chaîne » deformation? se termine avec son enseignement. Son troupeau devient passif etexcessivement dominé par le pasteur. Il pas centré sur le Christ mais sur lepasteur :

 

Figure11. Un pasteur inepte domine sur sontroupeau

Un mouvement spontané dereproduction d?église exige que le programme d?études théologique fasse partiedu processus de multiplication. Les étudiants en deviennent des enseignants pourd?autres : leurs tâches visent à développer de nouveaux responsables dansune atmosphère de la liberté de server le Christ. Tout croyant membre d?unecongrégation devrait apprendre à participer au ministère d?une manièrequelconque ; les étudiants doivent être formés pour les former de leurtour.

Interaction dansune église dynamique

Figure12. Interaction dans une églisedynamique

L?enseignement et le service mutuel créentdes liens entre bien des membres actifs qui participent dans la responsabilitépastorale ; le corps est vivant et reproducteur.

Afin de former beaucoup de nouveaux responsablespar le principe de l?extension (2 Tim 2 : 2) les étudiants ouvriersdoivent également former d?autres dans de petits, groupes étroits etdisciplinés. Au début d?une ?uvre nouvelle, un entraîneur venu de l?extérieurgagne quelques nouveaux croyants et il établit le rapport de professeur à étudiant,comme le rapport entre Paul et Timothée. Aussitôt que possible, on invite un ouplusieurs de ces hommes, qui répondent les plus aux normes bibliques pour lesanciens, aux sessions de formation de dirigeant. Ils deviennent des étudiants ouvrierset ils enseignent les mêmes choses qu?ils apprennent aux autres étudiants et auxmembres d?église. Dès lors, l?entraîneur venu de l?extérieur n?enseigne que lespremiers étudiants ouvriers :

 

Figure13. N?enseigne que les premiersétudiants

Ce type de session de formationdécentralisé devrait être limité à un, deux ou trois étudiants. Ce sont des étudiantsouvriers qui enseignent d?autres dans de plus grands groupes. Cet enseignement faitpar un étudiant ouvrier a cinq avantages :

1) Le nouvel étudiant ouvrierdevient rapidement un chef responsable.

2) Le professeur venu de l?extérieurn?affaiblit pas les chefs locaux parce qu?il travaille par leur intermédiaire. Quelqu?unvenu de l?extérieur affaiblirait le ministère local s?il assume la responsabilitépastorale auprès du peuple, écartant les chefs locaux.

3) Le professeur venu de l?extérieurconserve son temps ; ses étudiants prennent la majeure partie de laresponsabilité de leurs propres églises ; il peut servir plusieurs églisesen même temps qui autrement prendraient chacune du temps.

4) On peut traiter dans la sessiondes détails du travail qui ne pourrait pas être discuté dans un grand groupe sansrestriction qui en raison de sa taille devient simplement une autre classe d?écoledu dimanche.

5) La structure éducative est déjàétablie pour la reproduction ; on n?a pas besoin de rien changer avant dedémarrer une église fille ou un nouveau noyau de chefs dans une même église. L?étudiantouvrier suit simplement les mêmes étapes dans un autre secteur.

Dans bien des cultures, il vautmieux former des hommes de différents niveaux éducatifs ou économiques ensessions séparées. Autrement, les étudiants plus humbles deviennent passifs etne prennent pas l?initiative.

Un étudiant ouvrier dans une congrégationétablie pourrait ne pas avoir l?occasion de diriger les croyants, parce qu?ellea déjà des responsables. Il devrait donc gagner de nouveaux croyants etconstituer un nouvelle cellule ou groupe de discipulat dans la congrégation.

Les pasteurs et les professeurs quitendent à être des dictateurs, qui commandent d?autres de manière abusive,empêchent une extension libre du processus éducatif. Ils ne délèguent pas laresponsabilité et n?identifient pas leurs propres étudiants comme collègues dansle processus éducatif. Ils prennent du plaisir à enseigner, mais ils ne fontpas confiance à leurs étudiants pour enseigner les mêmes choses à d?autres. Aucunde nous n?apprécie que d?autres empêchent la mise en pratique de ses dons de l?Esprit.Les pasteurs ordonnés, par exemple, devraient reconnaître l?autorité bibliquedes ministres et des anciens laïcs et encourager leur participation (Titus1 : 5). L?autorité biblique du berger dérive du fait que c?est un ancien quia un don de l?Esprit (2 Pi 5 : 1 à 4 ; Eph 4 : 11 et 12).Le pasteur expérimenté devrait encourager, former et faire confiance à ses Timothées.

Afin qu?un « Timothée » puisseimiter son « Paul », en tant qu?apprenti, les ouvriers plusexpérimentés devraient n?employer que des équipements et des méthodes qui sont àla portée de leurs étudiants. Les Timothées devraient pouvoir imiterimmédiatement tous les modèles du professeur. Le Christ n?a jamais ordonné sesdisciples de faire quoi que ce soit qu?ils ne l?avaient pas observé faire d?unemanière dont ils pourraient facilement imiter.

CENTRES D?EXTENSIONPOUR DE PETITS GROUPES
D?ÉTUDIANTS OUVRIERS

Chaque nouvellecongrégation est un centre de formation. Les étudiants ouvriers qui enseignent àleur propre congrégation les mêmes matières qu?ils viennent d?apprendre se reproduitrapidement dans de nouveaux centres de la conduite.

 

Figure14. Centres d?extension pour de petitsgroupes

L?Apôtre Paul a laissé de nouvelleséglises organisées sous de nouveaux anciens (Ac 14 : 23). En suivant sonexemple, un implanteur d?église pénètrera dans une communauté négligée, gagneraplusieurs hommes au Christ et, après leur baptême, les inscrira en sessionsdécentralisé, les laissant développer leur propre église. Ainsi, de nouvelleséglises résultent d?un programme d?éducation lié à des efforts évangéliques. Laformation et l?évangélisation vont de pair. De telles églises sont plus fortes dèsleur commencement et plus évangéliques, parce que les croyants locaux prennentla responsabilité du travail du Seigneur. Le professeur d extension leur fournitdes études dont elles ont besoin à chaque étape, pour les faire progresser euxet leur propre congrégation.

Les nouveaux croyants ne devraientpas prêcher. Bien des églises grandissant rapidement n?ont aucune prédicationformelle ; leurs nouveaux chefs enseignent des études simples et servent leRepas du Seigneur ; d?autres membres y participent activement avec deshymnes, des témoignages et des lectures d?Écriture.

Lorsque les églises fille etpetite-fille multiplient, le maillon dans la chaîne de la reproductionspirituelle, ce n?est pas l?individuel qui a témoigné pour le Christ ou aenseigné d?autres, mais c?est l?église locale. Faire reproduire en église filleexige un effort d?équipe. L?étudiant ouvrier va témoigner en tant que bras de l?églisemère ; l?Esprit Saint fait reproduire l?église par son intermédiaire. C?estpourquoi les églises fille ressemblent à leurs mères, indépendamment de lapersonnalité de l?ouvrier individuel.

L?extension libre du processuséducatif exige une flexibilité dans l?église. Le système juridique de l?Ancientestament était trop rigide pour contenir l?évangile dynamique. Les vieux outresont manqué de l?élasticité nécessaire pour contenir du vin nouveau. Lesétablissements théologiques aussi aident ou gênent la propagation de l?évangileselon leur élasticité. Dans quelque culture ou communauté que ce soit, où l?églisese développe rapidement, un effort éducatif coordonné doit fournir de laconduite pour l??uvre d?extension. Dans les champs négligés, l?implantation d?églisesera normalement attachée étroitement à une formation pastorale reproductrice.

Les plans et les traditions d?égliserigides remplacent la foi avec des machines et des établissements. Le besoinest d?instruire les gens pour jouir de la liberté spirituelle. Ceci exige une certainedureté, une lutte continuelle contre les chrétiens de la tradition quiempêchent l?obéissance simple et directe au Christ. Les règles et les coutumesse sont transformées en des centaines de traditions évangéliques. Lesthéologiens qui ont tâché de préserver l?enseignement original du Christ et deses apôtres selon la Parole, deviennent souvent de simples « conservateurs »qui confondent la doctrine biblique avec des traditions et des établissementsévangéliques. Ceux qui insistent davantage pour les règles de leur établissementou leur dénomination que pour les commandements du Christ, ne sont pas réellementconservateurs en théologie. Ils ont plutôt embrassé des innovations de l?homme.L?institutionnalisme paralyse le développement spontané de l?église. Le désirde commander des hommes renforce les traditions éducatives et la mentalité institutionnelle.L?éducateur obéissant doit détecter et corriger les traditions qui nient laliberté, pour que les congrégations se reproduisent de la manière normale etbiblique.

Les manuels traditionnels ne seprêtent pas à un mouvement spontané de reproduction d?église. Pour soutenir unprogramme d?auto-extension, chaque manuel devrait exiger du travail pratiquelié à chaque leçon hebdomadaire (ou bihebdomadaire), et fournir des matièresassez facile pour que l?étudiant puisse l?enseigner immédiatement à d?autresétudiants à un autre centre de formation.

Les conditions traditionnelles d?entréepour quelques établissements évangéliques de formation ne font aucuneallocation pour une démonstration du don pastoral d?un homme. Ils refusent laformation théologique à n?importe qui manque d?une certaine éducation réquisite.Bien des congrégations évangéliques sont, en conséquence, dirigées par leshommes ayant peu ou pas de formation théologique formelle. On les considèrecomme étant des bergers incompétents, car ils n?ont pas de diplôme d?écolesecondaire. Toutefois ce sont les hommes qui dirigent leurs congrégations. Parquelle autorité sous Dieu ose-t-on nier à ces hommes, à qui Dieu a donné laresponsabilité pastorale, la formation dont ils ont besoin ? On est obligéde former des hommes à tous les niveaux d?école. Quelques bergers travaillerontparmi les gens instruits ; l?église a besoin de disciples et d?administrateursqui, comme l?apôtre Paul, ont les qualifications les plus élevées. Mais elle a égalementbesoin d?une armée beaucoup plus grande d?humbles bergers pour les multitudes ayantune éducation limitée.

La tradition interdit également quequelques congrégations célèbrent Repas du Seigneur à moins qu?un berger ordonnésoit présent. Les disciples de Jésus habitant un village à distance, ont-ilsbesoin d?un berger ordonné afin d?être obéissant ? Faire la prédicationfait à un nouvel ouvrier devenir orgueilleux, car elle impose des restrictions.Mais servir le Repas du Seigneur n?exige aucune qualification sacerdotalespéciale. L?éducateur sincère doit fournir l?éducation aux serviteurs qui amènentles gens dans l?obéissance.

Les modèles traditionnels dugouvernement d?église servent souvent de façade pour des structures cachées depuissance dans une église. Des croyants plus âgés, jaloux de leur position,tendent à refuser à de nouveaux croyants la liberté de développer leurs propresministères. Un petit groupe de personnes domine la congrégation ; lesnouveaux ouvriers ne peuvent pas y exercer librement leurs dons.

Quelques chefs régionaux nientégalement la liberté aux nouvelles congrégations de se développent et sereproduire librement, essayant de les régir en détail à distance. Plus on donnela responsabilité aux nouvelles églises et aux nouveaux chefs, plus ils sedéveloppent et se reproduisent. Si une nouvelle congrégation a la liberté de tirerses chefs de sa propre communauté, elle aura moins de problèmes disciplinaires etelle se reproduira plus rapidement en congrégations fille. L?implanteur d?églisene doit pas employer sa position comme entraîneur décentralisé pour commanderles congrégations depuis l?extérieur. Il ne faut pas confondre l?éducation avecle gouvernement.

La tradition estropie parfois l?expansionspontanée en limitant l?évangélisation aux réunions spéciales ou aux soirées dudimanche. Selon la Bible, l?évangélisation est le travail ordinaire etquotidien de tous les membres d?une congrégation. Il n?y a rien de « spécial »à son sujet. Mais quelques congrégations laissent le témoignage aux professionnelsqui ont eu une préparation extraordinaire. Ils confondent l?évangélisation avecl?éloquence de pupitre. Ils font souvent un sacrement de l?invitation publique,impliquant qu?on ne peut être sauvée sans exécuter un certain genre de riteindividuel de prise de décision, un sacrement synthétique.

On doit instruire les congrégationspour l?évangélisation ; le témoignage pour Jésus doit être un résultatdirect de cet enseignement. Pendant des années l?Institut biblique décentralisédu Honduras a enseigné l?évangélisation personnelle, mais on a observé qu?il yavait peu de rapport entre les études en salle de classe au sujet de l?évangélisationpersonnelle et le nombre de personnes gagnées au Christ. Mais tant que l?entraîneura amené ses étudiants avec lui pour aller témoigner, dans presque chaque cas lacongrégation a gagné de nouveaux croyants.

La tradition ligote souvent unenouvelle congrégation avec une constitution lourde et détaillée et desrèglements hérités d?une congrégation mère bien intentionnée. Les règlements n?assurentpas l?adhérence à la saine doctrine et pratique : seulement l?éducationbiblique de la congrégation fera ceci. Les règlements sont sans valeur sinonsuivis. Il est parfois pire si on les suit, si elles ne s?appliquent pas auxbesoins d?une congrégation. Les constitutions et les règlements devraient êtretrès brefs, dépourvus de détails, ayant des descriptions bibliques desfonctions des dirigeants d?église. La meilleure règle est de ne pas exiger quoique ce soit qui n?est explicitement exigée par l?Écriture. Ces règlementspeuvent être mis à jour tant que la congrégation se développe.

La tradition amène égalementquelques éducateurs à établir des « endroits de prédication ».Ilsenvoient leurs étudiants quelque part chaque week-end où des gens viennent les écouterprêcher l?évangile. L`où ceci se fait, quelques gens, la plupart du temps des femmeset des enfants, passeront par un rituel de soulever la main pour« accepter » le Christ. Mais personne ne fait d?eux des disciples de lamanière que Jésus a indiquée, apprenant à obéir à ses commandements. Leurbaptême est négligé. La responsabilité de diriger la congrégation n?est pasdonnée à des chefs locaux de la nouvelle congrégation, parce que personne neles a formés. Les jeunes prédicateurs ne font souvent aucune distinction entreles réunions évangéliques pour non croyants et les cultes destinés aux croyants.Ils négligent le Repas du seigneur. Ils continuent souvent à appeler les mêmescroyants à recevoir le Christ à maintes reprises ; beaucoup de confusion enrésulte. Un non-croyant ne peut pas adorer Dieu en esprit et en vérité (Jean 4 :24) et les nouveaux croyants restent des enfants en Christ. Le Christ veut avoirdes congrégations obéissantes, non pas des endroits de prédication ! Le Seigneurexige que l?on baptise les nouveaux croyants et que l?on les mette à mêmed?obéir à ses commandements (Mt 28 : 18-20 ; Ac 2 : 38 à 42).

La formation traditionnelle àprêcher d?une façon artificielle et artistique gêne également le développementlibre du cadeau prophétique. Souvent les meilleurs prédicateurs sont ceux dontla prédication a développé graduellement. Ils commencent à être témoinhumblement à leurs amis ; alors ils enseignent de simples études bibliquesdéjà disposées pour elles ; plus tard ils préparent leurs propres étudesbibliques ; en conclusion, ils se trouvent prêchant la Parole de Dieu pourpeuple pour qui Dieu leur a fait responsable. Nous devons former les bergersqui s?inquiètent, prédicateurs non seuls. Les diplômés des séminaires échouentfréquemment dans leur première église, pas dans le pupitre mais dans leur rôleen tant que berger compatissant.

Une autre coutume évangélique,ségrégation par âge, gêne le développement normal de jeunes chrétiens en lesprivant des rapports affectueux avec des personnes de différents âges. Lessystèmes scolaires étroitement évalués isolent les jeunes dans les groupes d?âge.Les jeunes, isolés par âge pendant leur éducation secondaire et d?université,développent une société artificielle séparée de petits enfants et des personnesâgées. Souvent ils ne peuvent pas s?ajuster sur la société normale. Lesprogrammes d?école et de jeunesse de dimanche de quelques églises traditionnellescontinuent cette ségrégation au cours du week-end. Ils maintiennent desadolescents isolés de leurs familles quand ils les la plupart ont besoin deelles. Les jeunes cherchent normalement des amis de leur propre âge ; maisil est anormal quand ils peuvent plus ne communiquer avec des personnes d?autresâges. Une congrégation obéissant doit aider ses jeunes à développer desrapports normaux avec leurs familles, leur gouvernement et société dans sonensemble. Un séminaire résidentiel qui n?exige pas d?un jeune la participationprofonde stagiaire pastoral avec une congrégation, avec jeune et vieux, peutprolonger sa ségrégation de la société normale. Il aura du mal à s?ajuster surles anciens véritablement bibliques de `.?

 

Figure15. Ségrégués selon leur âge

VII
LES SESSIONS AVEC SES ÉTUDIANTS OUVRIERS TRAITENT
LEUR TRAVAIL PRATIQUE

Un établissement, soit résidant ou décentralisé,formel ou autre, doit traiter régulièrement le travail pratique de l?étudiant,afin de former des bergers de la manière qu?exige le Nouveau Testament. L?étudiantpastoral doit continuellement s?orienter lors des sessions qui traitent sesrapports et plans. Son entraîneur dirige ses activités et lui permet d?appliquertout qu?il apprend. Tout ce que l?on enseigne devrait contribuer au ministèreactuel de l?étudiant. Aucun professeur ne peut bien enseigne à moins que sonétudiant ait un ministère actif qui édifie d?autres gens. Le travail pratiquene forme pas l?homme seulement pour l?avenir ; il relie sa formation à uneexpérience pastorale actuelle.

Une session efficace traitant lepratique travail commencera par écouter les rapports détaillés que donne chaqueétudiant sur son travail. Ceci limite la session à un nombre restreint d?étudiants,afin de pouvoir traiter le travail de chacun. S?il y a plusieurs ?autres qui souhaitentétudier, alors l?un des étudiants ouvriers pourra mener une session séparée.Seulement des adultes mûrs devraient être inscrits pour des sessions pastoralessérieuses de travail, parce que l?on forme des « anciens » (I Tim. 3 :1 à 7). L?entraîneur donne à chaque étudiant des études et conseils conçuspour satisfaire les besoins sur lesquels il a rapportés. Celui qui enseigne letravail pratique devrait garder un dossier des besoins rapportés du champ. Ces dossiersservent à préparer de nouvelles études et à prévoir des problèmes.

Dans un établissement résidentiel,chaque professeur devrait rester au courant des besoins des congrégations de sesétudiants ouvriers afin de dispenser des études qui s?y rapportent. Puisque biendes professeurs manquent des qualifications pour enseigner le travail pratique,seulement des bergers expérimentés devraient essayer de ce faire. Toutefois, letemps pourrait ne pas permettre aux quelques professeurs qualifiés de tenirbeaucoup de petites sessions de travail pratique. Les étudiants, cependant, pourraientformer des équipes ayant un capitaine qui est un étudiant avancé. Le professeurinstruira ces chefs d?équipe en travail pratique ; ceux-ci formeront àleur tour les membres de leurs équipes. Les pasteurs expérimentés d?églisedevraient également former ces étudiants ouvriers.

Les entraîneurs devraient avoir une liste de contrôle pour les activités requises de chaque étudiant. Lesétablissements théologiques décentralisés et résidentiels doivent vérifier lesprogrès de chaque étudiant quant à ses activités pratiques. Une liste decontrôle ou un registre de ses progrès devrait dépeindre chaque activité qu?ildoit faire pour démarrer et pour développer une congrégation, en vue d?édifierses membres et de traiter les problèmes auxquels doit faire face tout berger.Ce registre n?est pas simplement une liste de qualifications pastorales : c?estun guide pour aider une congrégation à se développer. Le but est d?édifier lacongrégation. Le registre ou la liste de contrôle dépiste une congrégation aucours de son développement depuis l?enfance jusqu?à la maturité. Il énumère lesactivités congrégationnelles : fonctions des parents, des diacres, desprofesseurs de Bible, des réunions pour occasions spéciales, des visites, desprojets de missionnaire et du développement communautaire.

Un nouvel étudiant ouvrier, qui n?estpas encore un pasteur officiel, gagne un nombre de personnes au Christ et lesmène par toutes ces activités vars la maturité. Il commence par rendre témoignagepersonnel et prend de plus en plus de responsabilité jusqu?à la remise desdiplômes ; à ce moment il est, en fait, un ancien pastoral. L?étudiant quidémarre une nouvelle congrégation et l?amène à la maturité spirituelle (ou qui faitautant dans un petit groupe au sein d?une congrégation plus âgée) mérite sondiplôme. Il a traité les besoins de manière à tester la théorie enseignée dans soncours pastoral : il a relié ses études à une vraie situation dynamique. L?Institutbiblique décentralisé du Honduras offre deux genres d?événements, de grandsateliers pour de grand groupes des chefs, des expérimentés comme des débutants,et de petites sessions de travail pratique tenues principalement pour des chefsnouveaux.

Les étudiants ouvriers font presque toutesleurs lectures quand ils ont du temps libre, à la maison ou n?importe où ilspeuvent ouvrir un livre. Chaque étudiant garde un registre des progrès de lacongrégation qu?il sert. L?exemple ci-après liste 35 activités lesquelles exigechacune plusieurs études hebdomadaires. Chaque étude hebdomadaire combine lathéorie avec une tâche pratique dans un petit manuel. Les mieux ce sont des livresde poche que l?one peut porter et lire pendant la semaine. Il faut évitez lescours à long terme de Bible, de l?histoire et de la doctrine. Les unités pourchaque activité devraient combiner les éléments appropriés de ces différentssujets généraux. Quelques unités sont strictement des études bibliques ; d?autrescombinent des éléments de l?histoire, de la théologie et de l?homilétique, tousdans une brève étude. Quelques livrets d?étude hebdomadaires traitent certainsbesoins de la congrégation qui peuvent surgir à tout moment. Au cours desannées, les mêmes besoins se reproduisent. Bien que le chemin que suit chaquecongrégation diffère, un modèle général émerge qui permet de prévoir la plupartdes besoins dans un genre de diagramme des progrès. En voici un exemple :

CHARTRE DESPROGRÈS DES ACTIVITÉS ET DES ÉTUDES CORRESPONDANTES POUR CONGRÉGATIONS

Cocherune activité lorsque votre congrégation est en train de la pratiquer très bien.

NOUVELLESCONGRÉGATIONS

1.TÉMOIN POUR LE CHRIST : Évangélisation ; Personne et travail duChrist

2. CONFIRMEZ LE REPENTIR PAR LAPRIÈRE ET Le BAPTÊME : doctrine du péché et du salut

3. CÉLÉBREZ LE REPAS DU SEIGNEUR :Histoire de la doctrine des sacrements ; Les évangiles

4. INSCRIVEZ DE NOUVEAUX ÉTUDIANTSPASTORAUX : Éducation chrétienne ; Épîtres pastorales

5. PRIÈRE : spiritualité ;Sermon sur la montagne

6. DONNER AVEC JOI : Intendance

7. AIMER DIEU, LE GENS, SON PROCHAIN,SES ENNEMIS : Relations humaines ; Spiritualité ; Caractère

8. DÉMARRER DES CONGRÉGATIONS FILLE :Principes du décentralisé

9. CULTE EN FAMILLE À DOMICILE :Instructions de Dieu pour la famille ; Genèse

CONGRÉGATIONSEN VOIE DE DÉVELOPPEMENT

10.LAISSEZ LA CONGRÉGATION ACCROÎTRE SPONTANÉMENT : Principes de croissance d?église ;Royaume de Dieu

11. ASSUREZ LES NOUVEAUX CROYANTS DELEUR SALUT : Souveraineté de Dieu ; Élection ; Grace ; LaRéforme.

12. NOMMER DES DIACRES ET DES ANCIENS :Procédé approprié de réunion d?affaires ; Gouvernement d?église

13. FORMER LES DIACRES DANS LEURSDIFFÉRENTS MINISTÈRES : Diacres, Ministères de compassion

14. FORMER LES ANCIENS POUR LES DIFFÉRENTSMINISTÈRES : Ecclésiologie ; Théologie pastorale ; Exempleshistoriques

15. DÉVELOPPEZ l?INTENDANCE, POURVOIRAUX INDIGENTS : Obligations matérielles

16. APPLIQUER LA PAROLE DE DIEU? AUXBESOINS PERSONNELS : Homilétique ; Vigilance ; C?ur du berger

17. AIDEZ CHAQUE MEMBRE À AVOIR UNMINISTÈRE : Dons de l?Esprit ; Corps congrégationnel ; Éphésiens

18. ORDONNER DE NOUVEAUX BERGERS OU DESANCIENS PASTORAUX : Fonctions, qualifications et appel pastoraux.

19. PRATIQUER LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE :Galates, Romains ; Histoire d?église ; Exode

20. DONNER DES CONSEILS AUX MEMBRES QUIONT DES PROBLÈMES, MALADIES, ETC. : Relation d?aide pastorale

21. DISCIPLINER LES MEMBRES INDISCIPLINÉS :Discipline d?église, Éthique ; 1 Corinthiens ; Nombres

CONGRÉGATIONSÂGÉES

22.COOPÉREZ AVEC D?AUTRES CONGRÉGATIONS : Église universelle ; Éthiquepastorale

23. ORGANISEZ ET FORMEZ LA JEUNESSE :Ministère parmi les jeunes ; Proverbes

24. ORGANISEZ ETFORMEZ LES FEMMES : Ministère parmi les femmes

25. CULTIVEZ LEFRUIT DE L?ESPRIT : Doctrine de l?Esprit Saint

26. INTERPRÉTEZ CORRECTEMENT LABIBLE : Interprétation de la bible, Survol de la Bible ; Apocalypse ;Inspiration

27. ENVOYEZ ET SOUTENEZ DES MISSIONNAIRES :Stratégie de mission ; Intendance ; Histoire des missions

28. RÉORGANISEZPOUR MIEUX ACCROITRE DANS UNE CONGRÉGATION GRANDISSANT : Administration

29. RECEVEZ DE NOUVEAUXCROYANTS DANS UN ESPRIT AFFECTUEUX : Vie chrétienne ; Philippiens ;Philémon

30. COMPOSER UNE MUSIQUED?ADORATION : Musique sacrée ; Psaumes

32. ANALYSER ET RÉPONDREAUX BESOINS DE LA COMMUNAUTÉ : Obligations sociaux chrétiens ;Prophètes

33. DÉVELOPPEZ L?ÉDUCATIONCHRÉTIENNE : Objectifs et des méthodes de l?enseignement ; Jacques

35. VÉRIFIER LESPROGRÈS CONTINUS DANS TOUTES LES ACTIVITÉS

36. D?AUTRESACTIVITÉS NÉCESSAIRES :


L?instructeur chargé de surveillerle travail pratique partage la responsabilité du ministère hebdomadaireefficace de son étudiant. Si son étudiant échoue, il échoue ; si sonétudiant réussit, il réussit. La preuve d?un enseignement efficace se trouve dansla croissance et le développement spontanés de la congrégation de l?étudiant.Les progrès de l?étudiant sont mesurés principalement par les progrès de sacongrégation qui développe et maintient des activités que Dieu exige de chaqueéglise selon le Nouveau Testament.

ÉTAPES POURDÉVELOPPER L?ÉDUCATION ORIENTÉE
À L?OBÉISSANCE

CINQÉTAPES POUR LES COORDONNATEURS

1) Vérifier ses qualifications.Coordonner le programme exige le c?ur et l?expérience d?un berger. Quimanquerait de ces qualifications devrait travailler étroitement avec quelqu?und?autre qui les a.

2) Arranger les premiers liens Paulà Timothée dans une chaîne de formation. Se réunir au moins toutes les deuxsemaines avec un, deux ou trois étudiants ouvriers. Inscrire seulement deshommes adultes qui servent leur congrégation locale.

3) Laisser la congrégation localeapprouver et soutenir cette formation. Elle pourra prier, fournir de lanourriture et du logement pour les professeurs en visite, et recommander desouvriers qui méritent d?être formés. Le berger principal de la congrégation, siexpérimenté, devrait coopérer à la formation. La congrégation devrait égalementdéfinir quelles sont ses responsabilités, affirmer les ordres du Christ pour sontravail dans ce secteur, et convenir sur un plan réalisable de les mettre en?uvre.

4) Esquisser le plan en étapescourtes et simples pour les étudiants ouvriers et pour la congrégation.Expliquer soigneusement chaque étape à tous ceux qui y sont impliqués.

5) Cultivez continuellement l?amouret la confiance mutuelle entre tous les entraîneurs et étudiants. Lacommunication bidirectionnelle dont on a besoin pour édifier la congrégation del?étudiant exige un lien chaleureux de respect, d?intérêt et de partagemutuels. Chaque ouvrier doit également présentent des rapports réguliers à sapropre congrégation afin que les croyants apprécient ce qu?il fait.

SIXPHASES D?UNE SESSION DE FORMATION ORIENTÉE
À L?OBÉISSANCE

1) Prière. Demandez à Dieu deguider votre session.

2) Rapports. Chaque étudiant ouvrierrapporte sur les progrès et les besoins de sa congrégation. Vérifier si sonrapport reflète ce qu?il avait projeté de faire lors de la session précédente.Il peut également rapporter sur les progrès, les besoins et les plans de sespropres étudiants et de leurs congrégations. Un entraîneur obéissant et dugenre biblique est responsable du ministère efficace de son étudiant, et desministères des étudiants de son étudiant. Enregistrer les progrès sur la chartredes progrès de congrégation. L?évaluation constante des progrès d?unecongrégation permet aux croyants et à leurs chefs de progresser à leur propre allurevers la maturité spirituelle.

3) Plans. Aider chaque étudiantouvrier à projeter les prochaines étapes que doivent suivre sa congrégation et cellesque ses étudiants dirigent.

4) Revue. Chaque étudiantouvrier rapporte sur ce qu?il a étudié. Si possible, l?aider à améliorer sonexplication avant qu?il ne l?enseigne à sa congrégation.

5) Devoir de lecture.Assignez des matériels d?étude qui facilitent le travail pratique de votreétudiant. Limiter cette tâche au temps disponible et à la capacité de votreétudiant pour l?étude. Les tâches peuvent inclure un petit livret que l?on luirevend, les chapitres d?un manuel conventionnel, des Écriture ou une esquisse quirépond à une certaine nécessité pressante. Se servir des matériels écrits pourle niveau d?instruction des gens que votre étudiant dirige (non pas le niveaude son étudiant, mais de son troupeau). La plupart des programmes de formation pourdirigeants enseignent par des mots et des méthodes peu familiers aux chrétienscommuns.

6) Prière. Les participantsprient pour les uns pour les autres et au sujet des plans ils ont faits. Prierà tout moment pendant la session lorsque confronté à une décision difficile.

CINQÉTAPES POUR DÉMARRER DES CONGRÉGATIONS FILLE
ou petits groupes pastoraux de nouveaux croyants
dans une congrégation établie

1) Montrer à son étudiant ouvriercomment faire. Il doit observer et imiter son enseignant (1 Co 11 :1 ; Phil 3 : 7).

2) Témoigner aux chefs defamilles d?abord, si possible. Aller d?abord là où votre étudiant a déjà desamis ou des parents. Baptiser les nouveaux croyants avec leur famille, si possible,dès qu?ils se repentissent et croient en Christ. Ne pas tenir de culte publicavant qu?un chef des gens du pays (pas un étranger) puisse le diriger.

Les étrangers, cependant, peuventmener des réunions évangéliques en public et de petits groupes de culte destinésaux croyants, jusqu?à ce que des chefs locaux soient prêts à les diriger.Distinguer nettement entre le culte pour croyants, qui incluraient le Repas duSeigneur, et les réunions d?évangélisation pour non-croyants.

3) Nommer les hommes adultes sérieuxparmi les croyants en tant que bergers temporaires (Ac 14 : 23). Donnez àces hommes la responsabilité de faire croitre et d?édifier leur groupe. Lorsqu?ilsdirigent bien, les commissionner par l?imposition des mains, à servir en ancienspastoraux.

4) Inscrire les nouveaux responsablesen sessions de formation, comme étudiants ouvriers. Un étudiant peut lesenseigner, juste comme on l?enseigné lui. Il leur montre que tout ce qu?ilsdoivent faire ; ils prennent de plus en plus la responsabilité pendant qu?ilsétudient et effectuent leurs tâches de travail pratique. Si plus de trois ouquatre veulent étudier, alors former un ou deux hommes très respectés et laisserceux-ci enseigner les mêmes matières aux autres en sessions séparées.

Souvent il est sage ne pas inviterle public à assister aux réunions sérieuses de culte services avant que cesnouveaux étudiants ouvriers ne puissent les diriger. Dans un premier temps, ilsne « prêchent » pas ; ils peuvent servir le Repas du Seigneur,donner des témoignages, lire l?Écriture, le exhorter, chanter, prier et mener lesautres dans des activités en assemblée. Un enseignant venu de l?extérieur nedevrait ni prêcher ni diriger ces réunions publiques. Il ne devrait rien faireque ces nouveaux chefs apprennent à faire, sinon modeler brièvement pour eux denouvelles habiletés, de peur d?affaiblir leur ministère. Les laisser faire ceque l?on les forme à faire ! De cette façon la congrégation mère, ougroupe de croissance de parent, ne perd pas son chef au groupe fille et toutesles deux se développent plus rapidement.

QUATREÉTAPES POUR REPRODUIRE CONTINUELLEMENT
DES CONGRÉGATIONS PETITE-FILLE
ou des cellules dans une même
congrégation

1) Encouragez chaque nouveaugroupe ou nouvelle congrégation fille à se mettre tout de suite à démarrerdes groupes ou des congrégations fille. Ne laissez pas refroidir sonenthousiasme.

2) Instruisez chaque nouvelétudiant ouvrier, par ses tâches régulières, à imiter son propreentraîneur, répétant les mêmes étapes. Lui, aussi, aura bientôt ses propresétudiants qui pourront former de nouveaux groupes et congrégations fille.

3) Élever l?étudiant ouvrier pourêtre un entraîneur lorsqu?il aura gagné des hommes au Christ qu?il pourra formeren anciens pastoraux. Lui faire garder une chartre des progrès de la congrégationpour chaque congrégation que mènent ses étudiants.

4) Tant qu?il rapporte sur leursprogrès et besoins, continuer à lui fournir des études qui correspondentaux besoins des congrégations que mènent ses étudiants, ainsi qu?aux besoins detoutes les nouvelles congrégations qui se démarrent le long de la « chaîne »de formation.

 

Retourne ci-dessus

Speak Your Mind

*